Expliquer limpact de l être humain sur lécosystème de la forêt de Bornéo

Introduction :

Depuis toujours, l’Homme modifie l’environnement  à son profit. Aujourd’hui, l’impact des activités humaines est tel qu’il préfigure une nouvelle vague d’extinction des espèces. Depuis peu, la prise de conscience de la dégradation de la biodiversité ( l’ensemble des espèces vivantes présentes sur la Terre (plantes, animaux, etc….) et les habitats dans lesquels elles vivent.) et de ses incidents pour l’Homme incite la communauté internationale à essayer d’y remédier, nous allons donc tenter de comprendre comment l’Homme dégrade ou au contraire recréé   et préserve la biodiversité. Nous pensons que l’Homme dégrade la biodiversité en chassant de manière excessive, mais également de part la déforestation et qu’il la préserve en réintroduisant des espèces en voie de disparition et en créant des espaces  protégés

1-Influences négatives de l’Homme sur la biodiversité.

Depuis le début de l’ère industrielle, la destruction de certains habitats s’est accélérée et de nombreuses espèces sont en voie de disparition. Lors d’un bilan réalisé en 2000, la communauté scientifique internationale a constaté qu’en 2050 le rythme de dégradation de la  biodiversité pourrait être de 100 à 1000 fois supérieur au rythme naturel. Nous allons donc tenter de comprendre comment l’Homme peut influencer à ce point négativement la biodiversité.

Affiche du WWF.

A-Introduction d’une espèce dans un milieu naturel.

Le lac Victoria possédait une très riche biodiversité et notamment de nombreuses espèces de cichildés (poissons d’eaux douces des régions chaudes). En 1954 Oulfa Almaras déversa dans le lac quelques perches du Nil(poisson se nourrissant en partie de cichildés).

Graphique représentant l’évolution du nombre de cichildés et de perches du Nil.

Alors qu’en 1977 il y avait 1% de perches du Nil pour 24% de cichildés, en 1983 il y a une inversion de la tendance : le nombre de perches du Nil a augmenté jusqu’à atteindre 68% tandis que le nombre de cichildés a diminué de 33% et est dorénavant de 1%.On peut donc en conclure que l’introduction de certaines espèces dans un nouveau milieu peut amener à une dégradation de la biodiversité.

B-La chasse intensive.

En 1985 la chasse à la baleine est interdite par la Commission baleinière internationale. Mais la baleine de Minke continue d’être chassée plus particulièrement par les japonais. Ils la chassent à des fins «scientifiques» mais en réalité les japonais vendent la chair de baleine sur le commerce.

Graphique représentant le nombre de baleines de Minke tuées entre 1992 et 2003.

De 1992 à 2003 le nombre de baleines de Minke tuées au Japon ainsi que dans le monde a augmenté. En 1992 on comptait 425 baleines tuées au Japon et en 2003 on en dénombrait pas moins de 1318. Par conséquent on peut constater qu’en chassant de manière excessive l’Homme détériore la biodiversité.

C-La consommation de viande.

A partir de l’après guerre en France l’agriculture intensive a commencé à se développer.  L’ agriculture intensive a pour but d’augmenter la production agricole par le biais d’engrais, de serres et de machines entre autre.A l’après guerre en l’espace de 20 ans la moitié des zones humides ont disparu.

Consommation de viandes par Français et par an.

On peut constater que la consommation de viande  par français a connu une hausse spectaculaire à partir de 1925 soit peu après la première guerre mondiale donc depuis l’arrivée de l’agriculture intensive. Par conséquent l’Homme tue de plus en plus de bêtes et détruit les zones humides pour ses besoins alimentaires à cause de l’agriculture intensive.

D-La déforestation.

La forêt d’Amazonie représente 8 millions de Km carrés. Il y a presque autant de forêt en cours de destruction que de forêt actuelle. L’Homme essaye de réparer ses dégâts en replantant des arbres, mais la proportion d’arbres replantés et infime  et cela reste insuffisant pour compenser la déforestation. Pour se faire une idée l’équivalent d’un terrain de foot disparait toutes les 7 secondes. On prévoit la disparition totale de l’Amazonie en 2150 environ.

Carte montrant la déforestation en Amazonie.

La déforestation pourrait avoir des conséquences sur la stabilité du  sol, sur le climat global, sur la pollution, sur la biodiversité, sur l’érosion, sur la fertilité des sols mais aussi sur la santé.

Déforestation en Amazonie.

Conclusion :

L’Homme dégrade donc la biodiversité en chassant excessivement (ex:la baleine de Minke), en introduisant des espèces envahissantes, de part la déforestation mais également de part l’augmentation de l’agriculture intensive.

2-Les influences positives de l’Homme sur la biodiversité.

L’Homme est malgré tout conscient de ses erreurs et de l’enjeu de préserver la biodiversité et met tout en œuvre pour inverser la tendance. Nous pensons que l’Homme préserve la biodiversité en créant des espaces protégés, et par le biais d’organisation diverses.

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A-Réintroduction d’une espèce.

 Depuis 1986, l’Aster (association du conservatoire des espaces naturels de Haute Savoie) tente de réintroduire dans les Alpes le Gypaète Barbu, une espèce en voie de disparition.

Evolution du nombre de gypaètes dans les Pyrénées de 2008 à 2011.

On peut constater que le nombre de Gypaètes Barbu n’a cessé d’augmenter (134  de plus en 2011 qu’en 2009). Aujourd’hui plus de 227 Gypaètes Barbu sont recensés dans l’arc alpin , un résultat surprenant lorsqu’on sait qu’avant le début de la réintroduction en 1986 il n’y avait plus de Gypaètes Barbu dans les Alpes. Donc, c’est une réintroduction réussie.

B-Création de récifs artificiels.

Un récif artificiel est une structure immergée volontairement dans le but de créer ou restaurer un ensemble d’espèces et le milieu dans lequel il se déploie.

Plongeur devant un récif artificiel.

Un récif artificiel a été créé dans les récifs du cap couronne sur la côte bleue.  Les comptages des poissons montrent que les biomasses (masse totale des organismes vivants présents à un moment donné dans des aires géographiques particulières) peuvent être très importantes sur les récifs artificiels.

Evolution de la biomasse entre 1995 et 2004.

Dans les récifs de Cap Couronne, moins de deux ans après leur mise en place, la biomasse de poissons a été multipliée par un facteur 11. Elle a pratiquement doublé entre 98 et 2001, puis entre 2001 et 2004. Au total, elle est passée de 2 kg à 100 kg en 9 ans.

Graphique représentant l’évolution du nombre d’espèces de poisson dans le récif de 1995 à 2004.

Depuis la création d’un récif artificiel on a pu constater une augmentation du nombre d’espèce au cap couronne (il y a 4 fois plus d’espèces recensées en 2004 qu’en 1995). Une réussite prometteuse qui montre l’efficacité de ces récifs artificiels.

C-Les parcs nationaux et régionaux.

La Camargue est une région particulièrement riche sur le plan de la biodiversité et qui est indispensable à la survie de nombreuses espèces. Dans cette région des parcs nationaux et régionaux ont été créés, afin de préserver cette riche biodiversité.

Mouette rieuse.

Dans l’un de ces parcs nationaux qui est également un parc régional, de Camargue se trouve un îlot de nidification (petite île d’un étang qui réunit toutes les conditions nécessaire à la ponte des oeufs par les femelles) qui a été restauré,  endommagé par l’érosion puis à nouveau restauré.

Evolution du nombre d’espèces et de couples reproducteurs dans l’îlot de nidification.

Avant la restauration de l’îlot il y avait seulement deux espèces présentent sur l’îlot et il s’étaient moins de 200 couples reproducteurs .Après la restauration de l’îlot il y avait 5 espèces présentent sur l’îlot et 700 couples reproducteurs. L’érosion a fait chuter le nombre de couple reproducteur à seulement 200 et la nouvelle restauration de l’îlot de nidification  a fait monter ce nombre à environ 900.

On peut donc constater qu’a chaque fois que l’on restaure l’îlot de nidification le nombre de couple reproducteur augmente (plus de 4 fois plus de couples reproducteurs en 1997 qu’en 1994)  et parfois il y a même de nouvelles espèces. On peut donc dire que l’entretient de l’îlot de nidification dans le cadre de ce parc national et régional est plus que bénéfique  et positif.

D-Organisations.

Il existe des organisations qui luttent pour la sauvegarde de la biodiversité et le bien être de la planète voici quelques exemples :

-WWF est une organisation internationale pour la défense de la nature. En France par exemple, elle a pour but la protection d’espèces menacées (ours dans les Pyrénées), la création de réserves naturelles et la sauvegarde  de la Loire.

  •  Logo WWF.
  •  L’Union internationale pour la conservation de la nature est une organisation non gouvernementale qui agit pour la restauration des forêts, pour freiner l’extinction des plantes et des animaux. Elle représente la nature lors d’évenements tels que le Congrès mondial de la nature, l’assemblée générale des nations unis et lors des négociations internationales.

-Greenpeace est une organisation internationale non financée par l’État qui œuvre essentiellement contre le nucléaire, les OGM, la déforestation , la chasse de baleine, la surpêche et le réchauffement climatique. Elle organise des actions de protestations qui sont souvent médiatisées, et contribue à l’élaboration de traités internationaux.

Enjeux de Nagoya.

De plus l’Homme organise des sommets pour se fixer des objectifs à atteindre en faveur de la biodiversité.

Conclusion :

 L’Homme préserve la biodiversité en réhabilitant des milieux de vie (création de récifs artificiels), en créant des parcs nationaux et régionaux, en réintroduisant certaines espèces mais également  par le biais d’organisation tel que Greenpeace par exemple, mais aussi par des traités (exemple:le sommet de Nagoya).

3- Conclusion.

L’Homme influence de manière négative la biodiversité de part l’introduction d’espèces envahissant dans un milieu naturel qui détruit les espèces déjà présentes, les émissions de gaz à effets de serres (ex: l’ours blanc est amené à disparaître si nous ne changeons pas nos habitudes), mais aussi en chassant intensivement et en péchant de manière excessive. La déforestation joue aussi une part importante dans la dégradation de la biodiversité, l’Homme ne cesse de détruire pour ses besoins plus ou moins légalement.  Malgré tout l’Homme tente de préserver la biodiversité notamment en créant des parcs nationaux et régionaux, des réserves naturelles terrestres et maritimes,  il organise aussi des sommets internationaux (exemple : le sommet de Nagoya) où de nombreux pays se regroupent pour se fixer des objectifs communs pour préserver la biodiversité, dans le même but il existe des directives européennes (exemple : directive oiseaux). Il tente également de la recréer en fabriquant des réhabilitant des milieux de vie (création de récifs artificiels)  et en réimplantant des espèces. Mais les actions positives de l’Homme réussiront elles à compenser ses actions négatives ?

Les sources:

www.gypaete-barbu.com

www.futurama-sciences.com

www.developpement-durable.gouv.fr

www.baronnies-provencales.fr

www.geo.fr

//climatepolicyinitiative.org

www.futurama-sciences.com

 //naturendanger.blogospot.fr

www.noeconservation.org

Livre Bréal et livre Hachette.

Quel est l'impact de l'être humain sur l'écosystème de la forêt de Bornéo ?

Les humains ont domestiqué les plantes locales (patates douces, manioc, bananes, etc.),mais aussi les animaux (poules…),en s'adaptant aux rythmes saisonniers de la forêt. L'agriculture s'est ensuite intensifiée, avec une déforestation pour laisser place aux cultures.

Pourquoi l'homme exploite la forêt de Bornéo ?

L'un des principaux moteurs de la déforestation dans le “cœur de Bornéo” et à Kalimantan est la croissance des plantations de palmiers à huile en réponse à la demande mondiale d'huile de palme.

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