La pomme de terre est l'un des légumes les plus cultivés par les Français dans leurs potagers. Sa culture est en effet assez facile et accessible aux jardiniers débutants. À condition toutefois de respecter les bonnes opérations. Les voici détaillées.
Plantation de la pomme de terre
Le début du printemps est la période la plus favorable pour planter la pomme de terre dans son potager. Le féculent craint en effet les gelées, il est donc préférable d'attendre que les températures ne descendent plus sous les 0 °C pour commencer la plantation. La fin du mois de mars et le début du mois d'avril sont donc particulièrement conseillés. La pomme de terre se plante assez facilement, dans une terre meuble, et riche en humus. Il est recommandé d'espacer les plants d'environ 40 cm. Les tubercules germés devront être enterrés sur une dizaine de centimètres de profondeur. Enfin, veillez à choisir un endroit exposé au soleil.
Arrosage de la pomme de terre
La pomme de terre n'apprécie pas vraiment les excès d'eau. Au contraire, elle est assez peu exigeante dans ce domaine. Un excès d'humidité pourrait entraîner l'apparition de maladies. Il convient donc d'être vigilant quant au dosage de l'arrosage. Pour optimiser l'arrosage de la pomme de terre, installez un système basé sur des tuyaux d'arrosage microporeux, disposés entre les rangs de pommes de terre.
Entretien de la pomme de terre
La pomme de terre ne demande que très peu d'entretien. Deux opérations suffisent tout au long de son développement. La première est de supprimer les mauvaises herbes qui pourraient entourer les plants. La seconde consiste à butter la pomme de terre lorsqu'elle atteint une hauteur d'environ 20 cm. Privilégiez les jours racines du calendrier lunaire pour effectuer cette opération. Arrachées entre 90 et 120 jours après leur plantation, les pommes de terre se conservent plusieurs mois dans un local fermé. Ce local doit être aéré, et sa température comprise entre 0 et 10 °C.
Gérard BOURGES nous explique quelques principes concernant l''arrosage des cultures sous serre. Je m'abonne Dans une serre lorsqu'il fait chaud, le sol
peut sécher rapidement, ce qui se solde par une baisse de rendement des cultures. Il est donc nécessaire de gérer efficacement l'arrosage, en limitant le gaspillage. Vous pouvez utiliser l'eau de pluie de récupération, mais cela peut ne pas suffire pour toute la saison. L'eau du puits peut être également utilisée mais
elle a le désavantage d'être froide ; son utilisation peut causer un choc thermique aux cultures. En dernier recours il y a l'eau du réseau, mais qui coûte cher.Les ressources en eau
Un paillis pour limiter les arrosages
La mise en place d'un paillis sur le sol permet de limiter les arrosages. C'est une pratique qui devient courante chez les jardiniers.
Il existe du paillage plus ou moins efficace pour gérer l'évaporation de l'eau apportée aux plantes ; Gérard Bourge en utilise deux types. Du vieux BRF (Bois raméal fragmenté) déjà utilisé, qui va servir pour maintenir les allées propres en freinant la progression des adventices, et du BRF plus frais, qu'il utilise sous forme de tapis épais, à savoir plusieurs centimètres d'épaisseur.
Le paillis peut être fait de coque de cacao, de paille de lin, de paille de chanvre... L'avantage du BRF, c'est que c'est une matière organique vivante et nourricière.
Un paillis pour lutter contre le stress hydrique
Une fois le paillis installé, il suffit d'arroser de temps en temps le sol pour compenser les prélèvements effectués par les cultures en place. L'eau apportée servira en totalité aux cultures car le paillage en place empêche toute évaporation. L'eau se trouve emprisonnée dans le sol et les plantes y trouvent une réserve suffisante pour 10 à 15 jours, suivant la température ambiante. Il est possible de réguler celle-ci en gérant correctement les ouvertures et la ventilation de la serre.
En revanche, si le sol reste nu, des arrosages quotidiens sont nécessaires pour que les plantes puissent se développer sans stress hydrique.
Lutter contre le stress thermique
L'été, le sol monte rapidement en température. Si vous apportez aux plantes de l'eau fraîche, elles vont donc subir un choc thermique. Pour limiter cet écart de température, deux solutions :
- soit on apporte de l'eau tempérée ;
- soit on installe un paillis épais sur le sol. Le paillage permet de conserver la fraîcheur du sol.
Quelles plantes peut-on pailler ?
Un paillis peut s'installer au pied de la plupart des plantes, mais pas avec la même épaisseur. Les paillis épais (3 à 5 cm) conviennent aux plantes hautes. En revanche, sur les rangs fraîchement semés, le paillis est écarté d'une dizaine de centimètres. Une fois que les plants sont sortis du sol, on peut le rapprocher petit à petit.
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