Comment le changement climatique affecte la qualité de l'alimentation ?

Pour varier un peu avec les longs articles précédents, je vous propose aujourd’hui un billet au contenu plus léger. 

Dans un de mes précédents articles, j’évoquais très brièvement la contribution de l’agriculture (et plus particulièrement de l’élevage) à la production de gaz à effet de serre (GES) et donc son rôle dans le changement climatique. Et en effet, il est courant de voir le lien entre changement climatique et agriculture présenté de cette manière :

Source : Tom Bry-Chevalier. “L’impact de l’agriculture sur le changement climatique”. Food Research International, Volume 52, Issue 5, 2019.

Néanmoins il est une autre manière de comprendre ce lien : comment le changement climatique risque d’affecter les systèmes de production agricole actuels. 

Source : Tom Bry-Chevalier. “L’impact du changement climatique sur l’agriculture”.  Food Research International, Volume 52, Issue 5, 2019.

Si comprendre comment l’agriculture affecte le changement climatique est essentiel pour tenter de trouver des solutions et appréhender différentes manières de diminuer nos émissions de GES, connaître les conséquences du changement climatique sur l’agriculture l’est tout autant. D’une part pour essayer d’anticiper les conséquences négatives du changement climatique et mettre en place des stratégies d’adaptation, et d’autre part afin de pleinement prendre conscience des enjeux et des risques auxquels seront exposées les populations humaines si la température continue d’augmenter. Sur ce dernier point, j’ai d’ailleurs l’impression que beaucoup de personnes ne se figurent pas très bien ne serait-ce que les principales conséquences attendues du changement climatique, ce dernier n’apparaissant que comme une fin en soi et un problème aux contours flous. Eventuellement on blague en disant que ce sera la fin du monde, mais ça n’aide pas beaucoup plus à comprendre ce qu’il en est réellement. Or j’ai l’impression qu’avoir une idée, même très schématique, des conséquences du changement climatique est un moteur puissant pour s’engager dans le combat contre le changement climatique. D’où la publication de ce billet de blog.

J’imagine que je ne vous apprends rien en vous disant que l’origine anthropique du changement climatique fait désormais consensus auprès de la communauté scientifique bien que sa prise en compte dans les sphères politique et économiques reste inégale et variable (et disons le, clairement insuffisante) selon les pays. Par contre vous ne saviez peut-être pas que le changement climatique ne désigne pas seulement un réchauffement climatique, mais bien une altération globale du climat, impliquant par exemple des changements du cycle carbone, ainsi que de l’intensité et de la répartition des précipitations. Dans ce billet de blog, je souhaite aborder principalement une des conséquences du changement climatique : la sécurité alimentaire[1]. 

Les réflexions autour du thème “changement climatique et sécurité alimentaire” peuvent se poser d’au moins deux manières différentes : comment le changement climatique risque de créer des pénuries alimentaires ; et quelles sont les conséquences socio économiques, politiques et humanitaires attendues de telles pénuries. Ces deux questions sont prospectives : elles émettent des prédictions quant à des sujets complexes où l’expérimentation n’est pas forcément possible, (pas sûr que proposer d’affamer des gens pour voir comment ils réagissent passe auprès de la commission éthique,) et où de nombreuses incertitudes sont associées en raison d’une large étendue de variables difficiles à isoler. Je vais néanmoins tenter d’apporter des réponses à ces deux questions.

Le changement climatique fragilise la sécurité alimentaire


Les systèmes alimentaires sont très sensibles au climat, car ils sont à la fois « victimes  » et instigateurs des effets de la variabilité climatique et du changement climatique à long terme. Par ailleurs les systèmes alimentaires englobent tous les aspects liés à la nourriture, du champ à l’assiette, ce qui comprend donc la production agricole, l’entreposage, la transformation et la distribution, la vente au détail et la commercialisation, la préparation et la consommation des aliments. 

Les prédictions actuelles laissent penser que l’impact du changement climatique sur les systèmes alimentaires sera généralisé mais variable, à la fois géographiquement et temporellement, ainsi qu’en fonction des conditions socio-économiques[2]. Dans les zones les plus touchées, des baisses de la productivité agricole pouvant atteindre 30% au cours du XXIe siècle sont prévues. Pour mieux comprendre comment le changement climatique peut avoir un tel impact sur l’agriculture, je vous propose donc de passer en revue quelques une des étapes des systèmes de production alimentaire.

Les risques du changement climatique sur la production alimentaire


D’une manière générale, le changement climatique devrait rendre les zones et les saisons humides plus humides et les zones et saisons sèches plus sèches. On s’attend donc à une augmentation de la chaleur et du stress hydrique, ce qui sans surprise est dommageable pour les cultures. En Amérique latine et en Afrique par exemple, de nombreuses cultures pluviales sont proches de leur tolérance maximale à la température, de sorte que les rendements risquent de chuter fortement même avec de faibles changements. On sait également que le changement climatique augmente le risque de phénomènes climatiques extrêmes avec les conséquences sur les récoltes associées.

Plus étonnant, on peut également s’attendre à des changements dans la qualité nutritionnelle des aliments. Plusieurs études accusent ainsi le dioxyde de carbone de diminuer la qualité nutritionnelle de nombreuses cultures céréalières, en ayant notamment un impact sur protéines, le fer et le zinc. Ces cultures céréalières étant la principale source de protéines et de micronutriments dans de nombreux pays à faible revenu, on peut malheureusement s’attendre à une hausse de la malnutrition. 

Si les pesticides ont mauvaise presse dans les pays occidentaux, il n’en demeure pas moins que les ravageurs qu’ils combattent représentent une menace régulière pour la sécurité alimentaire. À ce propos le changement climatique peut affecter : les taux de développement des ravageurs et le nombre de générations de ravageurs par année ; la mortalité des ravageurs due au froid et au gel pendant les mois d’hiver ; la sensibilité des plantes hôtes aux ravageurs. C’est peut-être une bonne nouvelle pour ces petites bestioles (et encore, la question est loin d’être tranchée) mais cela renforce le poids de cette menace sur les cultures, et donc le risque sur la sécurité alimentaire.

Bien que ne relevant pas de l’agriculture je mentionne également un autre risque pour la sécurité alimentaire : l’acidification des océans (l’autre grosse conséquence de la hausse des GES dans l’atmosphère). Ses effets sur la biodiversité marine et les animaux à coquille  pouvant avoir des conséquences délétères sur la sécurité alimentaire des régions côtières.

Enfin on s’attend à ce que l’élévation du niveau de la mer liée au changement climatique entraîne une intrusion d’eau salée dans les aquifères et les nappes phréatiques des zones côtière ce qui entraînera une diminution de la disponibilité en eau douce pour les humain.e.s, l’agriculture et les écosystèmes des zones côtières.

Dis donc c’est déjà déprimant tout ça, et le reste des systèmes de production alimentaire ?

Comme dit plus haut, les étapes suivantes de la chaîne d’approvisionnement alimentaire risquent également d’être confrontées à des défis liés au changement climatique. Ainsi concernant l’étape du stockage, de la transformation et du transport des aliments, le changement climatique devrait accroître les pathogènes d’origine alimentaire et les mycotoxines[3], les besoins en entreposage frigorifique et les contaminations alimentaires provenant de phénomènes climatiques extrêmes. Les effets du climat poseront également de nouveaux défis en matière de transport, comme l’élévation du niveau de la mer ou l’augmentation de la température qui risquent de rendre inutilisables certaines routes ou lignes de chemin de fer. Et ce alors même que du fait de l’évolution des températures et des précipitations, certaines zones géographiques deviendront moins productives tandis que d’autres le deviendront plus, forçant la production agricole à se déplacer davantage. 

Même au stade de la consommation des aliments, le changement climatique pourrait venir fourrer son museau chaud et gluant. Ainsi on s’attend à une augmentation des besoins nutritionnels et à une diminution de l’absorption intestinale en raison de l’augmentation des maladies infectieuses. Et oui car au cas où vous ne le saviez pas encore, je suis au regret de vous annoncer que le changement climatique peut avoir une incidence sur les trois éléments de la triade épidémiologique (hôte, agent et environnement). Les facteurs climatiques pouvant affecter (1) les sources et les modes de transmission, (2) la croissance et la survie des pathogènes dans l’environnement et l’écologie microbienne et (3) la matrice alimentaire. Par exemple les maladies diarrhéiques sont l’une des causes les plus importantes de mauvaise santé (et de morts) dans le monde et sont sensibles au climat, montrant de fortes variations saisonnières. On a ainsi constaté qu’une température plus élevée est fortement associée à une augmentation des épisodes de maladies diarrhéiques chez les adultes et les enfants au Pérou : les maladies diarrhéiques augmentant de 8% pour chaque degré de hausse.

En bref le changement climatique peut représenter un risque en terme de sécurité alimentaire à différents stades des systèmes alimentaires et ce de multiples façons : changements dans les régimes de température et de précipitations ; fréquence et intensité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes ; réchauffement et acidification des océans ou encore augmentation des populations de ravageurs. Par ailleurs, et bien que je n’ai pas pris le temps d’étayer cet angle là, le changement climatique peut également affecter les aspects socio-économiques liés aux systèmes alimentaires et la sécurité alimentaire tels que les pratiques agricoles, la production animale, le commerce mondial ou encore la gestion des terres.

Que se passe-t-il lors d’une pénurie alimentaire ?

Maintenant que nous avons pu faire un rapide tour des mécanismes par lesquels le changement climatique risque de favoriser la pénurie alimentaire, essayons d’analyser les conséquences possibles d’une fragilisation de la sécurité alimentaire. Mais avant cela octroyons nous une petite pause en jetant un oeil vers le passé pour observer quelques exemples des conséquences des insuffisances des systèmes agricoles au cours de l’histoire. Bien entendu notre monde d’aujourd’hui est tout à fait différent, et on ne peut inférer avec certitude ce qu’il se passera demain simplement en regardant ce qu’il est arrivé hier. Pour autant, les évènements passés ne sont pas nécessairement dénués d’enseignements.

Dans son livre “The Collapse of Complex Societies”, Joseph Tainter considère par exemple le manque de ressources agricoles comme une des premières causes d’effondrement, qu’il définit comme la diminution de la complexité d’une civilisation[4]. C’est ainsi qu’il explique par exemple la désertification des grandes villes mayas, ou le déclin de la Mésopotamie. Les principales causes qu’il avance étant la surexploitation de l’environnement et des rendements marginaux décroissants venant mettre à mal le système de production agricole.

Les mauvaises récoltes et pénuries alimentaires ont par ailleurs pendant longtemps eu comme conséquence une instabilité politique et sociétale. Ainsi, l’éruption du volcan Tambora en 1815 entraîne un hiver volcanique important faisant de l’année 1816 “l’année sans été”. Cette année là les récoltes ont été particulièrement mauvaises, et ce dans de nombreuses régions du monde. Aux Etats-Unis, beaucoup d’historiens parlent de l’année sans été comme d’une motivation essentielle pour le mouvement vers l’Ouest et le peuplement rapide de ce qui est maintenant le Middle-West américain. De son côté, l’Europe, qui ne s’était pas encore rétablie des guerres napoléoniennes, a été le théâtre de disettes et de famines. Des émeutes de subsistance éclatèrent ainsi en Grande-Bretagne et en France où des magasins de grains furent pillés. La violence fut la pire en Suisse, pays privé d’accès à la mer, où la famine força le gouvernement à déclarer l’état d’urgence.

En Chine, les températures exceptionnellement basses de l’été et des trombes d’eau furent désastreuses pour la production de riz dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest du pays, avec comme résultat une famine générale. Certaines historiens estiment ainsi que les taux de mortalité en 1816 ont été deux fois supérieurs à la moyenne habituelle, avec au total environ deux cent mille morts victimes de cette année blanche au niveau mondial. C’est la fin de la parenthèse historique, autrement appelée parenthèse fun et divertissante.

Reprenons donc sur les conséquences de l’absence de sécurité alimentaire. Si l’on se penche sur le sort des individus, on sait par exemple que la dénutrition a des conséquences profondes et durables, en particulier pour les enfants de moins de cinq ans, tant sur le plan physique qu’intellectuel. Aujourd’hui déjà les retards de croissance touchent environ 155 millions d’enfants de moins de cinq ans et ont des implications à long terme pour les individus, les ménages et les communautés. Un retard de croissance au cours des deux premières années de la vie peut entraîner une diminution du fonctionnement cognitif et plus tard du revenu des adultes concernés.

D’une manière générale, les pénuries alimentaires sont à l’origine de graves problèmes sanitaires, d’une hausse de la mortalité, de migrations massives (qui renforcent elles-mêmes la pénurie), d’instabilité politique et sociale et même de violences. On peut ainsi craindre que ces risques se retrouvent exacerbés avec le changement climatique, même s’il est quasiment impossible de prévoir avec certitude leur envergure et leur sévérité. 

Il serait cependant erroné d’avoir une approche systémique et globale des effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire sans considérer les différentes situations au niveau local. Car nous n’avons pas encore parlé d’un des aspects spécifiques du changement climatique sur la sécurité alimentaire (à moins que vous ne lisiez les notes de bas de page) : celui d’accélérateur des inégalités. Par le biais peut-être d’un aléa moral dont le cynisme et l’ironie feraient rire incontrôlablement le plus grand génie du mal, le changement climatique crée une situation où les responsables ne sont pas pas victimes de leurs actes et ou les victimes ne sont pas responsables de leurs maux. De fait, les pays du Sud qui seront le plus durement touchés sur le plan agricole ne sont responsables que d’une très faible part des GES que l’on trouve aujourd’hui dans l’atmosphère. Tous les mécanismes que nous avons évoqués jusqu’à présent risquent en effet de surtout sévir dans les zones tropicales et subtropicales qui, de manière coïncidentes, sont généralement parmi les plus pauvres au monde. Non seulement ces pays sont les plus touchés, mais ils ne disposent pas en plus des capacités d’adaptation suffisantes pour faire face aux pénuries à venir. Ces mêmes pays abritent par ailleurs déjà près de 800 millions de personnes souffrant d’insécurité alimentaire. De leur côté, les pays développés des zones tempérées pourraient même bénéficier de meilleurs rendements agricoles allant jusqu’à une hausse de 15%

En conclusion et bien que complexes à prédire, les liens entre changement climatique et sécurité alimentaire sont nombreux et présagent d’une augmentation de l’insécurité alimentaire dans les pays qui en souffrent déjà le plus. Par ailleurs l’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire soulève de nombreuses questions en terme de gouvernance, de responsabilité et d’équité. Les pays développés coincés dans un dilemme du prisonnier n’ont que peu d’incitations à changer de comportement, rendant l’inertie et l’émergence de passagers clandestins inévitables sans coordination internationale. Alors que l’on peut considérer que les pays développés ont une responsabilité vis à vis des pays en développement et devraient donc diminuer leurs émissions de CO2, cette responsabilité est elle-même disputée entre les pays “historiquement” producteurs de CO2 (Europe, EUA) et les pays nouvellement producteurs de CO2 (Chine, Brésil, MENA) qui réclament un droit à se développer. Mais on empiète ici sur le territoire de la responsabilité climatique, qui fera certainement l’objet d’un prochain article.

Tom Bry-Chevalier

[1] La sécurité alimentaire est définie depuis le Sommet Mondial de l’Alimentation de Rome en 1996 comme “la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive permettant de satisfaire ses besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active”. Rappelons par ailleurs qu’entre 2011 et 2013, 842 millions de personnes souffraient de faim chronique, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. La sécurité alimentaire est donc loin d’être acquise, et ce avant même les effets délétères du changement climatique.

[2] Le troisième rapport d’évaluation du GIEC, publié en 2001, conclut que les pays les plus pauvres seraient les plus durement touchés par les effets du changement climatique, avec des baisses de rendement des cultures dans la plupart des régions tropicales et subtropicales dues à une diminution de la disponibilité en eau et à une incidence nouvelle ou modifiée des ravageurs.

[3] Je cite wikipedia : “En 1985, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estimait que 25 % des récoltes de légumes, fruits et céréales dans le monde étaient affectées par des mycotoxines, ce qui a pour effet de réduire la nourriture, tant végétale qu’animale, disponible au niveau mondial. De plus, les mycotoxines sont responsables d’intoxications aiguës parfois mortelles, notamment chez les animaux d’élevage, et d’intoxications chroniques.

La présence de certains contaminants génotoxiques et cancérogènes dans les viandes, les légumes, céréales et oléagineux affecte doublement la chaîne alimentaire de l’homme : par leur consommation directe et via les animaux, mais aussi par inhalation ou contact cutané. Ces risques sont considérés comme un problème majeur de santé publique”

[4] Sa définition est donc très différente de celles avancées par les colapsologues en tout genre qui ont le vent en poupe en ce moment.

Etudes consultées pour écrire cet article : 

Jessica Fanzo, Claire Davis, Rebecca McLaren, Jowel Choufani, The effect of climate change across food systems: Implications for nutrition outcomes, Global Food Security, Volume 18, 2018, Pages 12-19, ISSN 2211-9124, //doi.org/10.1016/j.gfs.2018.06.001.

Climate change 2007: impacts, adaptation and vulnerability: contribution of Working Group II to the fourth assessment report of the Intergovernmental Panel on Climate Change. Cambridge University Press (CUP): Cambridge, UK: Print version: CUP. This version: IPCC website. 

Climate Change and Global Food Systems: Potential Impacts on Food Security and Undernutrition Samuel S. Myers, Matthew R. Smith, Sarah Guth, Christopher D. Golden, Bapu Vaitla, Nathaniel D. Mueller, Alan D. Dangour, Peter Huybers Annual Review of Public Health 2017 38:1, 259-277 //www.annualreviews.org/doi/10.1146/annurev-publhealth-031816-044356

M.C. Tirado, R. Clarke, L.A. Jaykus, A. McQuatters-Gollop, J.M. Frank, Climate change and food safety: A review, Food Research International, Volume 43, Issue 7, 2010, Pages 1745-1765, ISSN 0963-9969, //doi.org/10.1016/j.foodres.2010.07.003.

Marco Springmann, Daniel Mason-D’Croz, Sherman Robinson, Tara Garnett, H Charles J Godfray, Douglas Gollin, Mike Rayner, Paola Ballon, Peter Scarborough, Global and regional health effects of future food production under climate change: a modelling study, The Lancet, Volume 387, Issue 10031, 2016, Pages 1937-1946, ISSN 0140-6736, //doi.org/10.1016/S0140-6736(15)01156-3. 

FAO, WFP, IFAD. « The State of Food Insecurity in the World 2013. The multiple dimensions of food security » (PDF). FAO.
(//www.fao.org/docrep/018/i3434e/i3434e.pdf)

Hulme, Mike (2016). Concept of Climate Change, in: The International Encyclopedia of Geography. Wiley-Blackwell/Association of American Geographers (AAG)

Exploring global changes in nitrogen and phosphorus cycles in agriculture induced by livestock production over the 1900–2050 period. Lex Bouwman, Kees Klein Goldewijk, Klaas W. Van Der Hoek, Arthur H. W. Beusen, Detlef P. Van Vuuren, Jaap Willems, Mariana C. Rufino, Elke Stehfest Proceedings of the National Academy of Sciences Dec 2013, 110 (52) 20882-20887; DOI: 10.1073/pnas.1012878108 //www.pnas.org/content/110/52/20882

Annika Carlsson-Kanyama, Climate change and dietary choices — how can emissions of greenhouse gases from food consumption be reduced?, Food Policy, Volume 23, Issues 3–4, 1998, Pages 277-293, ISSN 0306-9192, //doi.org/10.1016/S0306-9192(98)00037-2.

Quel est le lien entre la nourriture que nous mangeons et le changement climatique ?

Le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes. C'est autant que le transport ou le logement ! De la production des aliments jusqu'à leur consommation, notre modèle alimentaire contribue aussi au réchauffement de la planète. Consommations d'énergie, pollutions, gaspillages…

Comment le changement climatique Peut

Les concentrations d'allergènes et de polluants dans l'air – pollen, ozone… – ont également tendance à augmenter avec la température, causant des crises d'asthme et aggravant les maladies cardiovasculaires et respiratoires.

Quels sont les effets du changement climatique sur l'agriculture ?

La production agricole dépend fortement du temps et du climat. En l'absence de précipitations adéquates et de températures appropriées, les récoltes sont mauvaises et les pâturages deviennent stériles.

Quels sont les effets négatifs du réchauffement climatique ?

intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.

Toplist

Dernier message

Mots clés