La polarisation de la qualité des emplois affabilité le rôle intégrateur du travail

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Des aléas négatifs qui vont peser sur la croissance au second semestre 11/09/2022

L’économie française a positivement surpris au regard des vents contraires qui s’accumulent depuis le début de l’année 2022. Ainsi, la croissance a été de 0,5% t/t au 2e trimestre, une performance qui s’explique surtout par le rebond des activités liées au tourisme et aux loisirs à la suite de la levée, à partir de mars, des restrictions liées au Covid-19. L’inflation a pourtant continué de produire ses effets, comme en témoigne la nouvelle contraction du pouvoir d’achat des ménages au 2e trimestre (-1,1% t/t après déjà -1,6% au 1er). Cette inflation a atteint le niveau de 6,1% a/a en juillet avant de refluer en août à 5,8% (selon la mesure nationale de l’INSEE). 

Concilier enjeux de court et de moyen terme 26/07/2022

Au cours des cinq prochaines années, la politique économique française devra continuer de traiter des sujets structurels, tels que le plein emploi, le retard en termes de robotisation et la compétitivité des entreprises, ou encore la place de l’industrie dans l’économie. Elle continuera aussi très probablement de s’attacher, au moins à court terme, à soutenir le pouvoir d’achat des ménages, comme elle le fait depuis 2019. Autant de chantiers à mener de front qu’il s’agira de concilier avec le coût de la transition écologique et énergétique, alors que la dette publique a déjà fortement augmenté dans un contexte de remontée, encore contrôlée, des taux d’intérêt.

Une économie fragilisée par la diffusion de l'inflation 04/07/2022

La hausse des prix continue d’accélérer - l’inflation était de 5,8% a/a en juin - et le pic n’est pas atteint. Fait important, la composante énergie a enregistré une nouvelle hausse mensuelle significative de 5,3% en juin, après +9% en mars. Alors que la première vague ne s’est pas encore totalement répercutée sur les autres prix (alimentaires, biens manufacturés, services), cette nouvelle hausse laisse entrevoir une accélération de l’inflation, notamment sur la composante alimentaire qui avait le plus pâti du premier choc (hausse de 1,4% m/m en avril et de 3,1% en 3 mois). 

Un choc de pouvoir d’achat dilué, mais bien présent 29/06/2022

L’économie française est prise en étau entre trois évolutions aux effets divergents : un choc inflationniste qui pèse sur la consommation des ménages, un choc d’offre négatif (contraintes d’approvisionnement dans l’industrie) et la levée des restrictions sanitaires (qui bénéficie à la croissance à partir du 2e trimestre, après avoir pesé au 1er). Les mesures gouvernementales, qui ont limité l’inflation, n’ont pas empêché une croissance négative au 1er trimestre. Toutefois, l’impact positif de la levée des restrictions sanitaires et un rebond du pouvoir d’achat devraient permettre le retour à une croissance positive au 3e trimestre (+0,3% t/t).

France : quand le bâtiment va, tout va 24/06/2022

La celèbre formule « quand le bâtiment va, tout va » accompagne la conjoncture française depuis plusieurs décennies. Comme un symbole, le carnet de commandes de la profession culmine encore aujourd’hui à un niveau jamais égalé auparavant, à près de 9 mois. Pourtant, le secteur est aux prises avec des difficultés croissantes. Il est l’un des plus concernés par les hausses de coûts, ce qui a commencé à peser sur les marges, qui se sont nettement réduites. En parallèle, il semblerait que la demande soit en train de se tasser : plusieurs indicateurs d’un retournement à venir.

Des signaux conjoncturels plus mitigés que mauvais 12/06/2022

Les dernières données conjoncturelles publiées par l’Insee ont permis de préciser le timing et l’ampleur du choc de pouvoir d’achat sur la consommation des ménages, avec trois chiffres marquants : la baisse de 1,8% t/t au 1er trimestre du pouvoir d’achat du revenu disponible brut, la baisse révisée à -1,5% t/t (contre -1,3% en première estimation) de la consommation des ménages et la croissance du PIB révisée en baisse à -0,2% t/t (0% en première estimation). 

France : aménagement de l’habitat et alimentation en tête des hausses des prix de vente dans le commerce de détail 07/06/2022

Les tensions inflationnistes continuent de se renforcer en France. L’enquête de l’Insee dans le commerce de détail pour le mois de mai a ainsi marqué un nouveau record. Le solde d’opinion des entreprises du secteur sur la tendance prévue des prix de vente a atteint le chiffre de 43 contre 36 au mois d’avril (et -2 en moyenne historique). L’aménagement de l’habitat est le secteur dans lequel la proportion d’entreprises prévoyant d’augmenter leurs prix est la plus importante. Cela fait écho à la hausse du coût des matériaux de construction et reflète une forte demande des ménages : en moyenne sur les 3 derniers mois, près de 25% des ménages déclaraient, dans l’enquête de l’Insee, leur intention de procéder à une dépense relative à l’aménagement du logement (contre 21% en moyenne historique). Cette proportion a toutefois baissé par rapport à octobre 2021 (26,7%), suggérant un effritement face à une forte inflation. L’alimentation est le deuxième secteur qui se distingue par la proportion élevée d’entreprises prévoyant d’augmenter leurs prix. Cela fait suite à des hausses déjà importantes, qui se reflètent dans la progression de la composante alimentation de l’indice des prix à la consommation, en hausse de 3,2% entre février et mai 2022. Et cette hausse devrait se poursuivre : d’après nos prévisions, elle atteindrait 4,2% entre mai et décembre 2022, en adéquation avec les anticipations du secteur. Au global, d’après les nouvelles hausses de prix dans le commerce de détail qui ressortent de l’enquête de l’Insee, le pic d’inflation ne serait pas encore atteint. Or, cette dernière s’est élevée à 5,2% a/a en mai (5,8% a/a selon l’indice harmonisé), un plus haut depuis septembre 1985. D’après nos prévisions, l’inflation atteindrait son point haut en septembre, à environ 6,5% a/a.

Vers une nouvelle contraction de la consommation des ménages au 2e trimestre 15/05/2022

L’inflation continue de se diffuser aux différents postes de l’indice des prix à la consommation. La composante « énergie » a légèrement reflué en avril (-2,5% m/m), après la mise en œuvre de la ristourne gouvernementale sur le carburant, mais cette baisse a été plus que compensée par l’accélération des prix des autres postes de consommation. Les prix alimentaires, singulièrement, ont progressé de 1,4% m/m en avril, une ampleur inédite depuis 20 ans (c’est-à-dire ni en 2007-08 ou en 2011, lors de précédentes vagues de hausse des prix alimentaires). Ce poste est le principal contributeur (0,2 point) à l’inflation mensuelle (+0,4% m/m).

France : contraintes d’offre et inflation pèsent sur la croissance 29/04/2022

La croissance française devrait être nettement plus faible au 1er semestre 2022, sous le poids des contraintes d’offre qui pèsent principalement sur l’automobile et sur la construction. A ces difficultés s’ajoute désormais la baisse du pouvoir d’achat des ménages, qui pénalisera principalement les secteurs où les hausses de prix sont les plus fortes (énergie, alimentation). Un rebond devrait survenir au 3ème trimestre, avec de premières hausses de revenu qui viendront compenser en partie les pertes antérieures de pouvoir d’achat.

L’inflation pèse sur la consommation des ménages 18/04/2022

L’inflation a atteint 4,5% a/a au mois de mars en France selon l’estimation finale de l’Insee, principalement en raison d’une nouvelle hausse du coût de l’énergie (+9% sur le seul mois de mars, +29,2% a/a). En parallèle, l’impact de cette inflation semble commencer à se faire sentir sur les dépenses de consommation des ménages : après avoir nettement baissé en janvier (-2% m/m), leur rebond en février est resté limité (+0,8% m/m). Et la dernière enquête de l’Insee sur la confiance des ménages n’augure pas d’un rebond à court terme, au contraire. Le moral de ces derniers a considérablement chuté notamment parce qu’ils craignent de nouvelles hausses de prix : la balance d’opinion sur les perspectives de prix a augmenté de 50 points pour atteindre un record historique.

Qu'est

On entend par polarisation de l'emploi le déclin historique de la part des emplois situés au milieu de la distribution des qualifications (employés et ouvriers qualifiés) au profit à la fois des plus qualifiés (cadres et professions intermédiaires) et des moins qualifiés (ouvriers et employés peu qualifiés).

Quels sont les facteurs de la polarisation des emplois ?

Plusieurs facteurs explicatifs rendent compte de ce phénomène et des différences d'évolution de part et d'autre de l'Atlantique : changement technologique favorable aux tâches cognitives et non routinières, concurrence internationale pesant sur l'emploi industriel, régulation du marché du travail encourageant le ...

Comment certaines évolutions de l'emploi peuvent affaiblir le pouvoir intégrateur du travail ?

travail/hors travail), transforme les relations d'emploi et accroît les risques de polarisation des emplois. de l'emploi (précarisation, taux persistant de chômage élevé, polarisation de la qualité des emplois) peuvent affaiblir ce pouvoir intégrateur.

Comment les transformations de l'emploi Peuvent

Le développement du chômage de masse persistant et de la précarité remet en question le rôle intégrateur du travail. Non seulement les individus sont davantage exposés au risque de perte de revenus mais ils subissent également une fragilisation du statut social conféré par le travail.

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