Quelles sont les théories démographique ?

  Conclusion

 Bibliographie

 

Partie Introductive : le rapport CROISSANCE ET POPULATION

Le constat population et croissance nous am�ne � nous interroger sur de nombreux ph�nom�nes tels que la transition d�mographique, les th�ories, les bilans d�mographiques ou encore l��volution de la population.

De nombreuses �tudes sont faites � ce sujet, on peut observer un grand nombre de recensements, de chiffres et de pr�visions.

�L��re du 20�me si�cle se caract�rise comme un ph�nom�ne d�explosion d�mographique ; en 1987, l�humanit� a d�pass� le chiffre fatidique de 5 milliards d�hommes, soit 5 fois plus qu�au d�but du 19�me si�cle. Ce constat renforce le dilemme : population, ressources et environnement. Parall�lement, l��tat actuel de la d�mographie mondiale se caract�rise par une extr�me h�t�rog�n�it�, la r�partition des hommes est fortement irr�guli�re � la surface des continents.

�Le ph�nom�ne de transition d�mographique reste un grand sujet d�analyse. Il se d�finit comme un processus au cours duquel une population passe d�une phase de croissance � la phase ultime de stabilisation. La transition d�mographique est une p�riode de d�s�quilibre entre l�ancien r�gime d�mographique et le r�gime contemporain caract�ris�e par deux phases. Dans la 1�re, le taux de mortalit� baisse alors que le taux de natalit� reste �lev�, dans la 2�me phase, le taux de natalit� baisse �galement jusqu�� atteindre un �quilibre de bas niveau. Dans les pays industrialis�s de l�h�misph�re Nord et dans les zones temp�r�es australes, la transition est achev�e ou en passe de l��tre, alors que dans les pays du Tiers Monde, cette derni�re est anarchique. Les Pays d�velopp�s industrialis�s ont su b�n�ficier des progr�s en mati�re de m�decine, d�hygi�ne et de contraception tandis que les pays en voie de d�veloppement affichent encore des forts taux de natalit�, ce qui les conduit � un taux d�accroissement naturel autour de 3% par an ! Le probl�me s�articule autour d�un constat �vident. Comment r�guler le nombre d�hommes � une valeur optimale compatible � un d�veloppement durable ? 

Les d�fis d�mographiques sont � appr�hender de mani�re distincte. Du c�t� des pays pauvres, les grands chiffres d�accroissement d�mographiques renforcent les difficult�s en ce qui concerne une croissance �conomique durable. La causalit� est invers�e pour les pays d�Asie de l�Est et du Sud - Est et pour ceux d�Am�rique Latine o� ce sont les efforts de d�veloppement social de nature plus �tendue, la croissance et un meilleur niveau de vie qui ont conduit au ph�nom�ne de r�gulation des naissances et de familles moins nombreuses.

Les estimations et pr�dilections d�mographiques se font de plus en plus nombreuses. Il est dit qu�� partir des ann�es 2010-2020, la situation d�mographique va � nouveau compl�tement changer. En France, comme dans les ann�es 70, la proportion des 40-60 ans sera faible mais cette fois au profit des plus de 60 ans. Les statistiques laissent penser qu�on repassera � un �quilibre diff�rent des ann�es 90 avec une population active r�duite, et une population en �ge de la retraite en hausse. Une nouvelle question se pose : si la croissance cr�e des emplois et permet de r�sorber le ch�mage, pourrait-elle buter sur une p�nurie g�n�ralis�e de main d��uvre ?

Les questions en mati�re de population et croissance sont encore nombreuses, nous allons cependant nous attacher � deux points essentiels.

Le d�bat population croissance tente de r�pondre � la question : la croissance d�mographique est-elle un moteur ou un frein � la croissance �conomique ?

�Apr�s l�expos� des th�ories de Malthus et populationniste, nous tenterons d�analyser les faits statistiques en terme de taux de croissance� et d��volution d�mographique dans diff�rents pays. Enfin, nous essayerons de comparer ces faits aux th�ories expos�es pour voir s�il existe une corr�lation entre les deux ph�nom�nes de croissance et de population et si oui, quelle est-elle ?

Pour mieux comprendre :

1�re partie : Les th�ories de la croissance d�mographique : tout et son contraire ?

La question de ce rapport est de savoir si la croissance d�mographique constitue ou non un facteur de la croissance �conomique, c�est-�-dire si l�augmentation de la population est une condition ou au contraire un blocage � l�enrichissement d�un pays�

Dans cette partie, nous allons �tudier les grandes th�ories de la croissance d�mographique, � savoir le malthusiannisme et le populationnisme.

A / Le malthusiannisme

1)� Malthus et sa th�se

Thomas Malthus (1766-1834) �tait un pr�tre britannique, mais �galement un �conomiste lib�ral. Sa th�se est bien connue de tout le monde : la population cro�t selon les termes d�une suite g�om�trique (1,2,4,8,16�), alors que les subsistances (la production agricole) croient selon les termes d�une suite arithm�tiques (1,2,3,4,5�). D�o� le fait est qu�il y aura n�cessairement� p�nurie ! Malthus ici se sert de la  � loi des rendements d�croissants � de la production agricole pour expliquer ce d�calage entre les ressources et la population.�

Notons cependant que Malthus �crit dans la p�riode m�me o� la transition d�mographique est � son paroxysme en Angleterre, c�est-�-dire avec un accroissement naturel consid�rable ; il para�t important de prendre en compte ce contexte pour mieux comprendre le caract�re alarmant de la th�se de Malthus.

Pour lui, la seule solution (radicale) reste la contrainte morale, c�est-�-dire l�abstinence et la chastet�, puisqu�il faut � tout prix limiter la croissance d�mographique, pour �viter qu�elle ne d�passe les potentialit�s de la production.�

Critique de Karl Marx :

Karl Marx� (1818-1883) fut un des premiers � rejeter les th�ses de Malthus et surtout l�id�e de � loi naturelle � ind�pendante des conditions de production. Pour lui, la surpopulation n�est que relative et la cons�quence de l��tat des techniques � un moment donn�. Pour lui, les limites de la plan�te �voluent avec le progr�s technique et le niveau de d�veloppement : � La surpopulation relative n�a pas la moindre relation avec les moyens de subsistances comme tels mais avec la mani�re de les produire � (K. Marx, �uvres, tome 2, � Biblioth�que de la Pl�iade �, Gallimard, 1977).

2)Le n�o-malthusiannisme

Pour les n�o-malthusiens, il existe un certain nombre d�arguments qui plaident en faveur d�une croissance d�mographique faible (mais ces arguments concernent plus directement le d�veloppement que la croissance �conomique en tant que telle).

Au niveau micro�conomique, le premier argument consiste � dire que r�duire le nombre d�enfants par femmes permet d�augmenter le niveau de vie.

Au niveau macro�conomique, les ressources naturelles �tant limit�es, le fait de ne pas ma�triser la croissance d�mographique, implique que l�on surexploite le sort des g�n�rations futures.

Finalement le malthusiannisme pr�conise une faible croissance d�mographique pour assurer une meilleure croissance �conomique (ou en tous les cas ne pas l'entraver). Mais les arguments du courant � r�cent � restent des arguments essentiellement qualitatifs, c�est-�-dire qui concerne le d�veloppement plut�t que l�augmentation des richesses (quantitatifs).

Mais aujourd�hui, il subsiste ce discours n�o-malthusien, aliment� par la forte croissance d�mographique des pays du tiers-monde.

B / Le populationnisme�

Jean Bodin (1530-1596) : � il n�est de richesses que d�hommes �.

On comprend alors que la th�se populationniste est l�oppos� de la th�se de Malthus.

1)      Les pr�curseurs

Des auteurs comme Vauban, F. Quesnay et J. Bodin voyaient dans l�homme la seule richesse d�un royaume.

Leur th�orie est que si les hommes sont la force d�une nation et que leur nombre augmente, la production suivra et le pays n�en sera que plus puissant. Ce qui revient � dire que la croissance d�mographique est un facteur permissif de la croissance �conomique.

2)� Le n�opopulationnisme

Ce courant est souvent illustr� par la th�se d�Esther Boserup (milieu des ann�es soixante), encore appel�e la th�se de la pression cr�atrice : la croissance de la population fait pression sur l�am�lioration des techniques de production (hausse du progr�s technique et de l�innovation favoris�e). En fait, pour cet auteur, ce n�est pas la richesse qui d�termine la population, mais la population qui d�termine la richesse, gr�ce notamment � cette pression cr�atrice qu�elle g�n�re.

Finalement, pour les n�opopulationnistes, la croissance d�mographique ne constitue en rien un frein mais plut�t un stimulant pour la croissance �conomique.

C / La th�se d�Alfred Sauvy ou la th�se de l�optimum de population

Selon les �tudes de cet auteur, il n�y a pas de corr�lation directe entre croissance d�mographique et croissance �conomique, puisque tous les cas existent. En effet, on peut avoir le cas d�une faible croissance d�mographique avec en parall�le une faible croissance �conomique (exemple avec la France entre les deux guerres) ou bien encore la situation d�une forte croissance de la population avec une faible croissance �conomique (exemple avec le tiers-monde) ou enfin le cas d�une faible croissance d�mographique et d�une forte croissance �conomique (exemple avec le Japon dans les ann�es soixante-dix, quatre-vingt).

Donc finalement, pour A. Sauvy, il est n�cessaire de faire une �tude cas par cas, puisqu�il n�existe pas de cas g�n�ral o� la corr�lation entre croissance d�mographique et croissance �conomique serait directe. Tout d�pend du pays et de sa situation (pyramide des �ges, choix sociaux et politiques, etc�).

Alors qu�en est-il vraiment de la relation entre croissance et population ? Dans la deuxi�me partie, nous allons essayer de voir si les faits correspondent ou non aux th�ories pr�sent�es ci-

2�me partie : Les faits

S�il y a, � l��vidence, des liens �troits entre croissance d�mographique et croissance �conomique, il est difficile de quantifier leurs effets r�ciproques.

L��tat actuel de la d�mographie mondiale se caract�rise par une extr�me h�t�rog�n�it�, la r�partition des hommes est fortement irr�guli�re � la surface des continents.

Nous allons dans cette partie comparer les faits statistiques en mati�re de population et de PIB par t�te (en dollars) pour diff�rents pays.

Le d�bat va s�articuler autour de la question :

Existe-t-il une corr�lation entre les deux ph�nom�nes de croissance �conomique et de croissance d�mographique, et si oui, quelle est-elle ?

A/ les constatations

1)      la France

La population progresse � un rythme croissant depuis le milieu du vingti�me si�cle, passant de 42 millions d�habitants en 1950 � environ 60 millions aujourd�hui.

Parall�lement, le PIB par t�te a lui aussi augment� de fa�on plus ou moins r�guli�re, on note cependant un l�ger ralentissement dans les ann�es 70 d� aux crises p�troli�res.

On constate donc une corr�lation positive entre les 2 ph�nom�nes.

2)      les Etats-Unis

En ce qui concerne les Etats-Unis, la population a elle aussi connu une �volution croissante depuis les ann�es 50, avec encore une plus grande r�gularit� que la population fran�aise.

Le PIB par t�te a lui aussi progress� sur la p�riode, avec n�anmoins une petite irr�gularit� et une l�g�re stagnation jusque dans les ann�es 60. Tout comme en France, les Etats-Unis ont �t� touch�s par les crises p�troli�res de la fin des ann�es 70.

De nouveau, on constate une corr�lation positive entre les 2 ph�nom�nes.

3)      le Japon

Le cas japonais nous montre les m�mes caract�ristiques que pour les 2 cas pr�c�dents. La population et le PIB par t�te du pays ont �volu� de mani�re croissante sur toute la p�riode.

La corr�lation est une fois de plus positive. N�anmoins, la courbe de la population est sur la fin de la p�riode plut�t concave alors que la courbe du PIB par t�te est convexe.

4)      le Mozambique

Les r�sultats de ce pays d�Afrique tranchent avec les statistiques pr�c�dentes. En effet, la population du Mozambique conna�t une forte progression depuis la fin des ann�es 50 mais � l�inverse, son PIB par t�te r�gresse depuis le d�but des ann�es 70.

Le graphique nous affirme donc une corr�lation n�gative entre les 2 ph�nom�nes de croissance et de population depuis 1973.

5)      le Zimbabwe

Les statistiques de ce pays se caract�risent encore diff�remment des pr�c�dentes. Alors que sa population augmente � un rythme r�gulier, son PIB par t�te �volue de mani�re tr�s irr�guli�re.

La corr�lation n�est donc pas �vidente.

FRANCE

ETATS-UNIS

JAPON

MOZAMBIQUE

ZIMBABWE

Population

+ 43%

+ 73%

+ 48%

+ 120%

+ 250%

PIB / t�te

+250% (*3.5)

+ 112% (*2)

+ 464% (*8)

+ 42% (1973) � 59%

+ 12%

B/ les interpr�tations

De par les faits, la corr�lation entre les deux ph�nom�nes de croissances �conomique et d�mographique se diff�rencie selon les pays.

        Pour la France, les Etats-Unis et le Japon, la corr�lation semble positive. Ces pays s�inscrivent donc dans la th�orie populationniste, la croissance d�mographique se pr�sentant comme un facteur moteur de la croissance �conomique.

        Le Mozambique, pays d�Afrique, pr�sente les caract�ristiques inverses. Alors que sa croissance d�mographique est encore l�une des plus importantes au monde, elle semble �tre un frein � la croissance �conomique confirmant ainsi la th�se de Malthus.

        La relation semble pourtant moins claire avec l�exemple du Zimbabwe d�o� on ne peut tirer aucune conclusion confirmant l�une des deux grandes th�ories. Les faits ne traduisent aucune corr�lation positive ou n�gative entre population et croissance.

Que peut-on en dire ?

On remarque que les pays pr�sentant une corr�lation positive entre les ph�nom�nes de croissance et population sont des pays d�velopp�s, industrialis�s, et qui ont achev� leur transition d�mographique. Ces pays � �conomie de march� ont connu une p�riode de forte f�condit�, de l�apr�s-guerre jusqu�au milieu des ann�es soixante, mis � part l�exemple du Japon qui a connu une situation diff�rente. Le baby-boom a eu effectivement un impact positif sur la croissance en entra�nant une augmentation de la demande, des investissements, et de la production.

A l�inverse, les pays � corr�lation n�gative restent g�n�ralement des pays du tiers-monde. Les ann�es 50-60 ont �t� marqu�es par une tr�s forte croissance d�mographique expliqu�e par la combinaison de deux ph�nom�nes : un allongement de l�esp�rance de vie (et donc un recul de la mortalit�) et le maintien d�une forte f�condit�. Cette forte croissance de la population a �t� consid�r�e comme un danger majeur et un frein au d�veloppement. Cependant, certains auteurs

�(comme le d�mographe J.C CHESNAIS ) pensent qu�� l�exception de l�Afrique, cette pouss�e d�mographique a eu un effet positif sur la croissance �conomique en jouant � la fois sur le facteur travail, la consommation et l�investissement.

Ainsi, on serait tenter de conclure que pour les pays du Nord (d�velopp�s), la corr�lation est positive, et que pour ceux du Sud, la corr�lation est n�gative. Cependant, il ne faut pas faire de conclusions trop h�tives, puisque le contre exemple du Zimbabwe ne nous permet pas de g�n�raliser la relation et nous montre que finalement les rapports entre la croissance d�mographique et �conomique restent un sujet d�analyse au cas par cas.

Pour mieux comprendre ces diff�rences, on pourrait s�attarder sur le fait que la population d�un pays n�est pas � appr�hender dans son ensemble mais que la richesse de celui-ci d�pend � la fois du nombre d�actifs et de leur r�partition dans les diff�rents secteurs. Au-del� de cette contribution quantitative, c�est de la qualit� de cette main d��uvre ( et de la combinaison productive) que va d�pendre la productivit� du travail et donc la production globale.

Conclusion

Le lien entre croissance d�mographique et croissance �conomique (et d�veloppement si l�on �largit un peu) est loin d��tre direct ; de nombreuses autres variables doivent �tre prises en compte dans le d�bat.

Le facteur travail constitue un des piliers de l�analyse. En effet, il nous semble n�cessaire de prendre en consid�ration la qualit� de ce facteur pour comprendre la diversit� du probl�me selon les pays. On peut constater qu�une croissance d�mographique forte accompagn�e d�un niveau de qualification d�velopp� (�ducation, formation�) constitue un des moteurs� de la croissance �conomique (exemple de la Chine et de l�Asie du Sud en g�n�ral).�

A l�inverse, une croissance d�mographique forte avec en parall�le une incapacit� � d�velopper un niveau de qualification entra�nera une croissance �conomique faible (exemple de l�Afrique, sauf le Maghreb).

������� ����Le d�bat est donc � appr�hender plus en d�tails. Finalement, la diversit� des situations nationales doit inviter � la m�fiance � l��gard des solutions simplistes.

Bibliographie

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        Internet, http : // www.ined.fr

        Internet, http : // www.plan.gouv.fr(d�mographie, d�veloppement �conomique et finances publiques)

        Lib�ration, du 15 juillet 1998, � ce que pr�dit la d�mographie �, par Patrick Artus.

        Internet, http : // www.insee.fr

        Probl�mes �conomiques N� 2505, janvier 1997.

        Population et soci�t�s N� 2632, septembre 1999.

        SES Terminale ES, Bordas, sous la direction d�Albert Cohen.

        SES Terminale ES, collection Alain G�l�dan, Belin.

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        Summers � Heston Penn World Tables Mark 5.6����������������������������������������� ��������������������������������������������������������������������������������������

Quelles sont les 4 phases de la transition démographique ?

La transition démographique peut être divisée en quatre périodes : un période primitive, une période d'élévation, une période de décélération et une période post-transitionnelle.

Quelle est la théorie de Thomas Malthus ?

1Thomas Robert Malthus (1766-1832) est célèbre pour sa théorie de la « population stationnaire », fondée sur la « loi des rendements décroissants » : lorsqu'on augmente le nombre d'ouvriers sur une surface donnée de terre, la production augmente proportionnellement moins que le nombre d'ouvriers.

Quels sont les différents types de croissance démographique ?

La natalité, la mortalité, l'accroissement naturel.

Quelle est la théorie de la transition démographique ?

La transition démographique est le processus historique par lequel une population passe d'un régime démographique caractérisé par un taux de mortalité et un taux de natalité élevés à un nouveau régime caractérisé par un taux de mortalité puis un taux de natalité faibles.

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