Tu sais que tu es de chasse quand

Vous �tes ici: Trompe de chasse

��coutez des fanfares d'animaux sur le site de la v�nerie.

��coutez des fanfares de circonstances, sur le site de la v�nerie.

La Andr� Rondeau

Debout mon �quipage
partez joyeux de bon matin
Il vous faudra �tre bien sage ,
pour d�celer les indices en chemin.  
Par les bois les gu�rets de Chauvin,
vous devrez maintenir mes amis, dans la voie,
L'ambition l'amiti� le soutien,
et mener sans d�faut le cochon aux abois. Allez je vous engage, et demeurez chaque jour plein d'entrain.La Bois Verts
Connais-tu l'�quipage
dont j'entends le r�cri
N� dans notre bocage ,
pour chasser, en Vend�e mon pays.  
Rus� goupil se couler par les brandes,
Vers les for�ts ragot se forlonger.
Dans la clairi�re ou la vall�e profonde
la voix puissante de notre vautrait. Tu devras maitenir,
toujours prudent mais fier,
Sans jamais la ternir,
La devise d'�quipage des Bois VertsLes �chos de Grasla
Dans les bois de Grasla la chasse
Tr�s vivement m�ne un brocard
Rallye Hallay gaiement se place
Parmi ceux qui prennent sans retard  
Quittant les bois et gagnant la plaine
Le chass� fuit mais Carheil est l� L'hallali sonne payant sa peine
Retraite prise gaiement l'on sonn' raAppel Fanfar� des maitres
�� moi, mon piqueur,
Le cerf que je veux
Qu'on courre aujourd'hui,
N'est plus le dix-cors
Choisi au rapport.

Je viens de le voir,
Sans pouvoir le croire.
�� moi, mon ami,
C'est un cerf bless�
Qu'il nous faut laisser.

L'adieu des maitres.
Oh ! L� ! Mes piqueurs,
Les maitres s'en vont,
Allons, leur sonner l'adieu.
La chasse fut belle,
Dames, Demoiselles,
Messieurs, bon retour, adieu !

N'en doutez, nous saurons garder,
En votre absence, grande vigilance.
Sans tarder, bient�t revenez !
Voil� le v½u de tous vos piqueurs.

Oh ! L� ! Mes piqueurs,
Les maitres s'en vont,
Allons, leur sonner l'adieu.
La chasse fut belle,
Dames, Demoiselles,
Messieurs, bon retour, adieu !

(OU)

La meute au chenil,
Les maitres au logis,
Bient�t va tomber le soir.
Sonnons les adieux
Sur un air joyeux,
Amis, disons au revoir.

La chasse a �t� m�morable :
Un dix-cors royal en tous points.
Les veneurs toujours aimables,
L'ont forc� en un tour de main.

La meute au chenil,
Les maitres au logis,
Bient�t va tomber le soir.
Sonnons les adieux
Sur un air joyeux,
Amis, disons au revoir.

L'adieu des piqueurs.
Adieu !
Sonne le premier piqueur.
Si t'es pr�t partons, jeune second.
Adieu !
On peut y aller, mon vieux.
J'ai compt� mes chiens et tout va bien.

La meute enti�re je ram�ne,
Heureux et fier,
Ne comptant pas ma peine.

Adieu !
Sonne le premier piqueur.
Si t'es pr�t partons, jeune second.
Adieu !
On peut y aller, mon vieux.
J'ai compt� mes chiens et tout va bien.

(OU)

Plus de cris,
Finie la chasse excitante,
Voici le bonsoir du piqueur.
Il fait nuit,
Sa trompe sonne, vibrante :
C'est la fanfare de l'adieu.

Avant la qu�te qui s'appr�te
Il faut bien s�r
Prendre un peu de repos.

Plus de cris,
Finie la chasse excitante,
Voici le bonsoir du piqueur.
Il fait nuit,
Sa trompe sonne, vibrante :
C'est la fanfare de l'adieu.

La biche.
Nous l'avons vue, s'enfuyant effray�e,
Ta bruyante venue l'avait mise sur pied.
Les rapprocheurs la suivaient sans ardeur,
Et reviennent, bafou�s, craignant les coups de fouet.
Reprends ta qu�te, il me faut une t�te,
Les biches, ici, ne se prennent ainsi.

(OU)

Je jouirais bien de votre cor de chasse,
Belle Diane au sourire enchanteur.
Mais on en dit l'embouchure un peu vaste
Pour mon souffle trop court de vieux veneur.
Je jouirais bien de votre cor de chasse,
Belle Diane au sourire enchanteur.

La cal�che des dames.
De nos gentes dames,
La cal�che roule sur le gazon.
Compliments, Mesdames !
Votre charme n'a de comparaison !

D'une fanfare amis, disons,
La gr�ce et l'amour mais... ne perdons raison !

De nos gentes dames,
La cal�che roule sur le gazon.
Nous chassons, Mesdames !
Nous faisons chaque chose en sa saison !

La cur�e.
Tr�s tard dans le soir,
Perdant tout espoir,
L'animal glac�
S'est laiss� forcer.

Les chiens affam�s,
Cessant de clamer,
A l'odeur du sang,
S'agitent pressants.

La meute en �veil,
D'un �lan pareil
A sa ru�e du matin,
S'est jet�e au festin.

Puis sous la ch�naie
Le calme rena�t.
La for�t s'endort,
Ignorant la mort.

(OU)

Le cerf a v�cu,
Nous l'avons vaincu,
Mais je suis fourbu,
D'avoir tant couru,

Sur l'herbe �tendu,
Le ventre fendu
Qu'un b�ton fourchu
Tire son forhu.

Mangeons les p�t�s,
Buvons le M�con
Et trinquons mes amis,
Le vin est frais et bon.

Le cerf a v�cu,
Nous l'avons vaincu,
Mais je suis fourbu,
D'avoir tant couru.

(OU)

La p'tite Am�lie
M'avait bien promis
Trois poils de son cul
Pour faire un tapis.

Les poils sont tomb�s,
L'tapis est foutu,
La p'tite Am�lie
N'a plus d'poils au cul.

Jamais j'l'aurais cru,
Si je n'l'avais pas vu
Que la p'tite Am�lie
Avait tant de poils au cul.

Les poils sont tomb�s,
L'tapis est foutu,
La p'tite Am�lie
N'a plus d'poils au cul.

La deuxi�me t�te.
� cerf ! A ta deuxi�me t�te,
Tu as enfin l'andouiller.

Mais prends bien garde, car on s'appr�te
A laisser courre pour t'en d�pouiller.

� cerf ! A ta deuxi�me t�te,
Tu as enfin l'andouiller

(OU)

Compagnon, la vie que tu m�nes
Ne saurait toujours durer.

Tu baises en une semaine
Bien plus que moi en toute une longue ann�e.

Tu vis comme un �nergum�ne
Ta harde c'est ton gyn�c�e.

La laie.
Madame laie, par les bois, s'en allait,
Un beau matin, menant ses marcassins,
Quand tout � coup pr�s d'un ru rencontra
Messire loup qui, railleur, lui parla.
Que de boutis ont d�, je pense,
User, ma mie, vos deux d�fenses.
Ce pauvre nez n'en dirait mot,
Si je croquais tous vos marmots.
Mais notre laie qui ainsi n'entendait
Tout d'un �lan ce bell�tre chargeant,
De son boutoir risible l'exp�dia,
Par le bois voir l� o� elle n'�tait pas. La Marche de V�nerie.
� la chasse nous allons !
Voyez-nous partir en grand �quipage.
Belles dames, joyeux gar�ons,
Chacun nous admire sur notre passage.

El�gants cavaliers,
Brillants officiers,
Amazones l�g�res !
Mais Jeannette pr�f�re
Un jeune valet
Tr�s fier de ses mollets !

� la chasse nous allons !
Voyez-nous partir en grand �quipage.
Belles dames, joyeux gar�ons,
Chacun nous admire sur notre passage.

La Plaine.
Dans la plaine,
Piquons, gagnons,
Quelle aubaine
Car nous rejoignons !

D'un galop bien assur�,
On saute et franchit, foss�s et gu�rets !

Dans la plaine,
Piquons, gagnons,
Quelle aubaine
Car nous rejoignons !

La quatri�me t�te Bourbon.
La quatri�me t�te Bourbon
A bien m�rit� tout son renom !
L'auteur,
Tr�s grand veneur,
A mis maintes fois
Animal aux abois !
La quatri�me t�te Bourbon
A bien m�rit� tout son renom ! La quatri�me t�te.
Quatri�me t�te, prends donc garde � toi,
De Muguette n'entends-tu la voix ?
Hors de l'enceinte, malgr� ta feinte,
Il faut partir, d�guerpir.
Car, si tu restais gagn� par la stupeur,
Sans tarder, tu verrais ton malheur.

(OU)

Ce qui convient le plus � Claire,
C'est le petit jeu de l'amour.
Son corps peu chaste, et un peu vaste
Vaut pourtant qu'on en fasse le tour.
Ce qui convient le plus � Claire,
C'est le petit jeu de l'amour.

La Rentr�e au Ch�teau
Vois par l'all�e
Rentrer au ch�teau
Ce long d�fil�
De gens et de chevaux

C'est l'�quipage
Le voil� !
Les chiens restent bien sages,
Car ils sont las.

La rentr�e au chenil.
Au chenil,
Le piqueur reconduit
Ses chiens qui filent
Bien doux derri�re lui.

Tr�s en col�re,
Contre la meute enti�re
Qui n'a su cette fois,
Rien lancer dans les bois.

Au chenil,
Le piqueur reconduit
Ses chiens qui filent
Tr�s doux derri�re lui.

La r�ponse � l'appel fanfar� des maitres.
Ecoutez ma r�ponse,
J'accours pr�s de vous,
J'ai pris le galop.
Ecoutez ma r�ponse,
Pr�s de vous
J'arriverai bient�t. La retraite de gr�ce.
Voici le soir,
Cessons la chasse
Et donnons-lui gr�ce !
Il fait bien trop noir !

Vers la maison,
Amis faisons
Retraite de gr�ce,
Laissons notre chasse.

Mais au matin
A notre affaire,
Sous ces noirs sapins,
Y verrons clair !

Et cette fois,
Il faudra bien
Qu'il c�de, ma foi,
Devant nos chiens !

La retraite manqu�e.
Retraite manqu�e
Il faudrait sonner,
Car l'animal
Nous a mis � mal !

Nous sommes fourbus
Et l'avons perdu !
Il nous a jou�s,
Il faudra l'avouer !

Faisons contrition,
Mais quelle confusion !
Il faut sonner
Retraite manqu�e !

La retraite prise.
Sonnons la retraite,
Mes vaillants amis,
L'animal est pris.
Ce fut belle f�te,
Contents et ravis,
Rentrons au logis.

D�j�, le soleil,
Au couchant, dispara�t.
Laissons la for�t.
Un bon vin pareil
Au sang de notre cour
Boirons tout � l'heure.

La Royale.
C'est un dix-cors, qui vient de bondir.
Sonnons la Royale qui, � tous, belle chasse veut dire.
Notre savoir sera �prouv�.
Nous ne pouvions pas mieux tomber.
Savantes ruses, toujours il nous sert.
Le change, croyez-moi, est l'un de ses m�faits.
Mais plus forts que ce cerf,
Nous saurons bien ravir son royal troph�e.

(OU)

Voyez donc comme il bande,
C'est un vieux dix-cors qui a sailli bien des fois.
En passant sur les brandes,
Avec ses deux biches ou bien trois.
Ah ! Que je voudrais �tre
Aussi bon que lui aujourd'hui, au d�duit.
Je ne fais que para�tre,
Je bande mou quand je tire mon petit coup.

La Saint-Hubert.
� Saint-Hubert ! � patron de la chasse !
Toi qu'exaltait la fanfare au galop !
En poursuivant l'animal � la trace,
Tu le for�ais sous l'�lan des chevaux.

Nous les derniers descendants de ta race,
Arrache-nous aux plaisirs avilis.
Emplis nos cours de jeunesse et d'audace.
Dans la for�t fais-nous chasseurs hardis.

Quand tu viendras, la chasse termin�e,
Pour appeler notre nom � son tour,
Epargne-nous les tristes m�lop�es,
Tu sonneras pour nous le grand retour.

La sortie de l'eau suivie d'un bien-aller.
Il sort de l'eau,
Son �chine ruisselle.
Mais il y reviendra bient�t.

Hardi ! Vite en selle !
Relan�ons nos chevaux !
Au galop !

(OU)

La b�te nage
Et reprend du courage,
Elle est d�j� sur le coteau.

Allez, vite, piqueur
Prends ton couteau.
La chasse se terminera bient�t.

La sortie du chenil.
Sortez du chenil,
Votre ennui est fini.
Aujourd'hui, mes bons chiens,
Vous vous r�jouirez bien !

Arri�re ! Ramonot,
Rentre en meute, Faraud,
R�servez votre ardeur
Pour la voie, tout � l'heure !

Sortez du chenil,
Votre ennui est fini.
Aujourd'hui, mes bons chiens,
Vous vous r�jouirez bien !

La t�te bizarde.
C'est bien une t�te bizarde,
Que nous avons attaqu�e cette fois.
Coiff� tout de travers, regarde ce cerf,
Si reconnaissable � ses bois.
Utile indice, ces bois tors qui causent surprise,
Nous renseignant alors, �viteront des m�prises.
C'est bien une t�te bizarde,
Que nous avons attaqu�e cette fois.
Coiff� tout de travers, regarde ce cerf,
Si reconnaissable � ses bois. La troisi�me t�te.
Amis, de pr�s, je l'aper�ois.
Troisi�me t�te, d'apr�s ses bois.
Tant qu'il n'est pas accompagn�,
Il est prudent de tout d�coupler.
Serr�s, en meute, sur ses foul�es.
Nos chiens pourront bien mieux le forcer.

(OU)

Tu peux batifoler d�j�,
Mais tu fais �a comme un gougeat.
Caresse donc la jolie croupe
Qui s'abandonne � ton d�sir.
Car avant de vider la coupe,
On commence par la remplir.

La Vue.
C'est bien notre animal, mes bons chiens,
Ta�aut ! Ta�aut ! A lui, tenez bien.
La vue sonnons � cette occasion,
Puis sans retard aucun, prenons le d�part.
D�j� les chiens sont sur ses foul�es,
Poussons joyeux bien-allers.

(OU)

Je vois un p'tit trou rose,
Du poil autour, de jolis atours,
Que ma l�vre se pose,
Sur ce joli bouton, tontaine et tonton.
C'est une douce chose
De baiser un tout joli con.

L'arriv�e au rendez-vous.
Au rendez-vous de chasse, joyeux,
L'espoir fait briller nos yeux.

Si les valets, qui ont fait le bois,
Disent vrai, on a le choix.

Au rendez-vous de chasse, joyeux,
L'espoir fait briller nos yeux.

(OU)

Au rendez-vous de chasse, joyeux,
L'espoir fait briller nos yeux.

Si les valets, qui ont fait le bois,
Disent vrai, on a le choix.

Pour le rapport de notre piqueur
Venez tous bien silencieux.

Le bat-l'eau.
Il est � l'eau, mais dans son sillage,
Les chiens progressent rapidement.
Il fuit tout droit, activant sa nage
Pour �chapper au sort qui l'attend.
Bat-l'eau, bat-l'eau, hardis, mes beaux,
S'il se m�nage, il aura vos dents.
Nous verrons bien, sur l'autre rivage,
Dans peu de temps, l'hallali courant.

(OU)

Verse de l'eau dans la cuvette,
Car il faut lui laver le museau.
Apr�s je te ferai Minette,
J'aime bien �a apr�s le repas.
Mais si �a sentait la crevette,
Alors tu me verrais vite fuir.
Il me faut une motte nette
Car autrement je ne saurai jouir.

Le blaireau.
Sus au blaireau, vieux Rapideau,
Attaque-le sans faire le faraud.
M�fie-toi bien, s'il veut te gifler,
Car ses griffes sont terriblement ac�r�es.
M�me s'il rentrait dans son terrier,
Pendant longtemps, il faudrait piocher. Le bonsoir breton
Dans mon pays, l'Armor,
La coutume veut qu'on sonne
A ses amis, charmant bonsoir.

Pour l'au revoir, encore,
Une fanfare bretonne,
Nous vous la d�dions ce soir.

Sur notre lande,
Jardin de Broc�liande
Nous guidera
Et nous �merveillera.

Pour vos amis ce soir,
Cette fanfare bretonne
Vous est d�di�e pour le bonsoir.

Le Bonsoir.
Mes amis,
Il est bien tard,
Bonsoir.
Mes chers amis,
Plus de retard,
Je vous dis
Au revoir.

Dormez,
Bien surtout,
Que les songes
Les plus doux,
En essaim l�ger
Volent sur vous.

Mes amis,
Il est bien tard,
Bonsoir.
Mes chers amis,
Plus de retard,
Je vous dis
Au revoir.

Le change.
C'est un change, arr�te mes chiens.
Derri�re, en meute reviens,
Mon fouet a claqu�.
Vous avez manqu� votre animal,
Qui vous a sans mal
Sa voie �chang�e.
Mes valets, gare au forlong�.
Allez, reprenez son pied
Et mieux vous m�fiez. Le changement de for�t.
Sonnons le changement de for�t,
Nos chiens ont dans l'autre p�n�tr�.
Piquons des deux pour serrer de pr�s,
L'animal a de bons jarrets.

� belle for�t,
O� donc l'as-tu cach� ?
Livre-nous ton secret,
Est-il loin ou pr�s ?

Allons, nous saurons le retrouver
Dans cette nouvelle for�t.

Le chevreuil de Bourgogne.
Vivent les chevreuils de Bourgogne.
Et la chasse au pays du vin.
Et qu'aille au diable, l'humide Sologne,
O� l'eau nous barre partout le chemin.
Vivent les chevreuils de Bourgogne.
Et la chasse au pays du vin.

(OU)

Bien-aller aux chevreuils de Bourgogne.
Et aussi au pays du bon vin.
Et qu'aille au diable, l'humide Sologne,
O� il n'y pousse que du sapin.
Bien-aller aux chevreuils de Bourgogne.
Et aussi au pays du bon vin.

Le chevreuil.
Dans la blonde for�t par�e de bruy�re,
L'agile chevreuil a fui.
Hardis, mes eaux, ne vous laissez pas faire,
Soyez rapides, rus�s comme lui.
Dans l'immense for�t, ras sur la foug�re,
L'habile chevreuil s'enfuit. Le daguet.
L'animal n'a sur la t�te,
Que deux perches modestement.
Il faut que nos chiens s'appr�tent,
Un daguet, �a court lestement.

(OU)

Le daguet n'a sur la t�te
Qu'une perche tout simplement.
Ce n'est qu'une petite b�te
Qui se laisse chasser lestement.

(OU)

Une toute petite qu�quette,
C'est tout ce qu'il a c'te daguet.
On dirait de ses roupettes,
Les couilles d'un petit roquet.

Le daim blanc.
Voyez passer le daim blanc
Qu'� ses bois palm�s
Chacun reconna�t ais�ment.
Cet animal �l�gant
�� robe tachet�e,
Est vraiment charmant !

�� travers fourr�s et clairi�res
Des parcs dont il est l'habitant,
Il va, d'une course l�g�re,
Les naseaux fr�missant au vent.

Voyez passer le daim blanc
Qu'� ses bois palm�s
Chacun reconna�t ais�ment.
Cet animal �l�gant
�� robe tachet�e,
Est vraiment charmant !

Le daim.
Daim, qui cours � perdre haleine,
D'un curieux trop sautillant,
N'oublie pas, que de ta peine,
Le sort de la chasse d�pend.
Daim, qui cours � perdre haleine,
D'un curieux trop sautillant. Le d�buch�.
L'animal quitte la for�t
Pour les terres labour�es ou les gu�rets.
En d�buchant, il s'est cr� le maitre,
Va, la ruse est connue.
Mais maintenant il voudrait bien �tre
Dans les bois pour qu'on ne le voie plus.

(OU)

L'animal court et prend la plaine,
Il est bien loin l�-bas devant les chiens
Galopons donc tous � perdre haleine,
Et voyons ce qu'il devient.
Sonnons donc ferme et sonnons souvent,
Gare au d�faut s'il y a trop de vent.

(OU)

Ma p'tite Margot tu me d�couvres
Et tu d�buches d'entre tes beaux draps.
Et cependant ta vulve s'entrouvre,
Prends donc ce que tu voudras.
Dessous ta main qui cherche et qui trouve
La bonne queue qui te r�jouira.

Le d�part du rendez-vous.
Notre piqueur vient de faire un rapport
Qui nous promet belle journ�e,
Mais rude journ�e.
Il a vu et rembuch� dans son fort
Un ragot, non accompagn�.
Son boutoir est bien arm�,
Nous avons l�, un vrai sanglier.
Allons, mes chiens, prenez garde aux d�fenses,
Qu'il va surement avancer,
Pour vous menacer.
Pas d'imprudence ni de d�faillance
Dans votre ardeur � le coiffer. Le d�part pour la chasse.
Voici le moment du d�part pour la chasse,
En selle, Messieurs ! venez-vous ?
Les chiens bien en meute, d�j� sont en place,
Ils vont partir, pressez-vous !
Voici le moment du d�part pour la chasse,
En selle, Messieurs ! venez-vous ? Le dix-cors jeunement.
Le rude et galant
Dix-cors jeunement
Se fait chasser longtemps.
Les veneurs prudents
Colleront � la voie
De ce cerf, jusqu'aux abois.
Beau, rude et galant
Dix-cors jeunement
Ruse et aime longtemps.

(OU)

C'est un bel �ge
Assur�ment,
Lorsqu'on prend ses six ans.
On voudrait baiser sa nourrice,
On la regarde
Quand elle pisse.
Mais nous les hommes
Serions aussi contents
De pouvoir en faire autant.

Le grand sanglier.
C'est vraiment un grand vieux sanglier,
Son lourd galop de charge est furieux.
Entendez-le courir le hallier,
Que l'approcher, doit �tre dangereux.
Mais quel honneur de servir � son terme,
Ce rude ennemi, je ferai cet effort.
Si mon �pieu est court, mon bras est ferme,
D'un cour tranquille, j'irai dans son fort.
C'est vraiment un grand vieux sanglier,
Son lourd galop de charge est furieux.
Entendez-le courir le hallier,
Que l'approcher, doit �tre dangereux. Le laiss�-courre royal.
Ayant travers� la route,
Notre animal est bien lanc� !
Maintenant il n'y a doute,
La meute est alors d�coupl�e ! Le lanc�.
Les rapprocheurs sont en �moi.
Ils ont, j'en suis s�r, empaum� la voie.
Afin de le bien publier
Ils saluent d'un superbe r�cri le hallier.
C'est le lanc�, il faut aller
Nous verrons bient�t si l'on doit d�coupler.

(OU)

Amis, je cherche en ce beau jour,
La femme r�v�e pour lui faire l'amour.
Cent filles pareilles dans mon lit
M'ont fait le cr�dit de bien tristes merveilles.
Pour combler mes d�sirs pervers
J'en cherche une qui l'ait tout en travers.

(OU)

Tous les chasseurs sont en �moi.
Ils ont, j'en suis s�r, empaum� la voie.
La meute bruyante et ardente,
C'est un vrai plaisir que de la voir bondir.
Tous les chasseurs sont en �moi.
Ils ont, j'en suis s�r, empaum� la voie.

Le lapin.
Vers sa garenne, le lapin
Effray�, peine, fuyant les chiens.
Croit-il, qu'atteint le beau domaine
O� il les m�ne, le gardera bien.
C'est peu s�r, le pauvret,
Ne conna�t le furet,
Qui viendra visiter ses cachettes.
Affam�, ce dernier,
Pourrait bien l'y saigner,
Si elles n'ont des sorties bien secr�tes.
Vers sa garenne, le lapin
Effray�, peine, fuyant les chiens.
Croit-il, qu'atteint le beau domaine
O� il les m�ne, le gardera bien. Le li�vre.
De m�me que Jean Lapin, son comp�re,
Le capucin, aussi poltron que lui,
Voudrait �tre � cent pieds sous terre,
Mais c'est en vain qu'il cherche un abri.
Le malheureux, dans cette mis�re,
Couche et se rase derri�re un �pi.
De m�me que Jean Lapin, son comp�re,
Le capucin, aussi poltron que lui,
Voudrait �tre � cent pieds sous terre,
Mais c'est en vain qu'il cherche un abri.

(OU)

Tout comme Jeannot Lapin, son comp�re,
Le li�vre a peur et s'est tr�s vite enfui,
Il voudrait se cacher sous terre,
Mais c'est en vain qu'il recherche un abri.
Le malheureux, dans cette mis�re,
Se voit d�j� civet ou r�ti.
Tout comme Jeannot Lapin, son comp�re,
Le li�vre a peur et s'est tr�s vite enfui,
Il voudrait se cacher sous terre,
Mais c'est en vain qu'il recherche un abri.

Le loup.
Le loup a disparu de nos plaines
Gr�ce � nos lieutenants de louveterie.
Que crains-tu voir,
Jeunette berg�re,
Quand la foug�re,
Te cache le soir ?
Le loup a disparu de nos plaines
Mais restent les lieutenants de louveterie. Le louvart.
A peine est-il s�par� de sa m�re,
Que le louvart recherche les agneaux.
Son innocence ne lui dura gu�re,
La faim, la rage ont aiguis� ses crocs.
Il lui faudra fuir au bout de la terre,
S'il ne veut pas finir comme tout escroc. Le nouveau d�part.
Ami ! Nous prenons pour la chasse
Nouveau d�part et ne le crains,
En ce noble sport plein d'audace,
Nous rivaliserons d'entrain !

A tous les plaisirs de la table,
Nous pr�f�rons les galops en for�t.
Notre devise est invariable,
« Pour chasser: Toujours pr�ts. »

Ami ! Nous prenons pour la chasse
Nouveau d�part et ne le crains,
En ce noble sport plein d'audace,
Nous rivaliserons d'entrain !

Le passage du chemin de fer.
L'animal a pass� la ligne
Du chemin de fer.
Attention !
Les trains pourraient bien,
Si nous n'y veillons
��craser nos chiens.
Au loin renseignez-vous par signe
Peut-on laisser faire ? Le passer l'eau en barque
Crois-moi, ami Jean-Pierre,
Je dois franchir cette large rivi�re.
Pr�te-moi ton bateau
Pour que mes chiens, mon cheval passent l'eau.

Vois ! Mon animal s'enfuit � la nage :
Embarque donc tout mon �quipage
Car s'il nous fallait aller par les ponts,
Nous y serions trop tard, mon gar�on !

Merci ! Mon bon Jean-Pierre,
D'avoir bient�t exauc� ma pri�re,
Gr�ce � ton bateau,
Cheval et chiens auront pu passer l'eau.

Le point du jour.
C'est la blonde aurore
Qui vient encore
Dorer les roches
Des for�ts proches,
Eclairer les monts.
Chantons � pleins poumons,
Le gai retour
De la vie et du jour.

Piqueur ! la voie,
Nous met en joie,
Prends ton limier,
Au bois arrive premier.

C'est la blonde aurore
Qui vient encore
Dorer les roches
Des for�ts proches,
Eclairer les monts.
Chantons � pleins poumons,
Le gai retour
De la vie et du jour.

Le relanc� � vue suivi d'un bien aller.
Le fol, il se croyait sauv�
Dans ce foss�.
Mais nos chiens l'ont retrouv�
Et l'ont, � vue, relanc�.

A lui mes beaux !
Tenez bien � sa peau !
Ta�aut !

Le rembuch�.
Apr�s avoir parcouru la plaine,
Voici l'animal rentr� en for�t.
Afin qu'il ne puisse prendre haleine,
Il faut que nos chiens ne lui laissent d'arr�t !
Ne compte plus sortir dans la plaine :
Tu t'es rembuch�, adieu les gu�rets ! Le renard.
Rus� renard, gr�ce au brave Miraut
De ta peau, sans retard, je f'rai un manteau.
�� ta fressure, Ah ! �a la chose est sure,
Messire corbeau go�tera bient�t.
Rus� renard, gr�ce au brave Miraut
De ta peau, sans retard, je f'rai un manteau. Le Retour de la Chasse
Ami retour de la chasse
Le cour de merveilles empli,
A Saint-Hubert rend bien gr�ce,
Tes jeux il a ennoblis. Le R�veil.
Le r�veil ordonne :
�� bas de ton lit !
La trompe r�sonne
Et promet l'Hallali !

Le ciel sans nu�e
Est plein de douceur
Un jour sans ond�e
Enchante le veneur.

Sonneur ! Plein de vigueur,
Fais retentir la trompe avec ardeur !

Le r�veil ordonne :
�� bas de ton lit !
La trompe r�sonne
Et promet l'Hallali !

Le ciel sans nu�e
Est plein de douceur
Un jour sans ond�e
Enchante le veneur.

Le sanglier.
Le sanglier se forlongeant,
Traverse fourr�s et champs.
Rien ne r�siste � son passage,
Il brise tout, les barri�res, les grillages.
Mais le vautrait, bien dans sa voie,
Le m�ne droit aux abois.

(OU)

Ferme au lanc�, grand sanglier,
Arr�t de mort est sign� !
Sur un mir�, votre limier
Bient�t va redonner du gosier.
Ferme au lanc�, grand sanglier,
Arr�t de mort est sign� !

(OU)

Que les cur�s sont donc heureux,
Tous les plaisirs sont pour eux.
Ils font des gosses � leurs servantes
Et disent que c'est leur neveu.
Que les cur�s sont donc heureux,
Tous les plaisirs sont pour eux.

Le terr� du renard.
Ce renard,
Pendable coquin,
Prenait, sans retard,
A courre nos lapins.
Plus ce tour,
Pilleur de basse-cour,
Il nous tuait chaque jour
Maints chapons lourds,
Nous ruinant sans d�tours.
Ces d�lits
Il va nous payer
De sa peau le bandit,
Sans barguigner,
Tenez, mes petits chiens
Au terrier l'ont conduit,
Tout va bien.
Gars !
Sonnez-lui
Le Terr� du renard. Le vol-ce-l'est.
Sur le sol frais marqu�, le pied de l'animal.
Celui qu'on a attaqu�, je le vois sans mal.
Mes amis je vais app'ler en sonnant le vol-ce-l'est.

(OU)

Sonnez valet, sonnez piqueur, le vol-ce-l'est
J'ai le pied l�-bas tout frais dans la for�t
Sonnez valet, sonnez piqueur, le vol-ce-l'est

(OU)

La qu�quette � grand p�p� est endormie.
C'est pour �a que grand m�m� qui est bien polie,
Ne veut pas la r�veiller avant midi.

Les animaux en compagnie.
Plusieurs animaux traversent l'all�e, plus haut.
Le n�tre est cach� parmi, reconnaissable � son pelage.
Jouant de la t�te, en chargeant avec rage,
Il veut d�tacher l'un de ses amis.
Mais nos vieux chiens, sans longtemps balancer,
De la compagnie, sauront le chasser.

(OU)

C'est la belle Rosine qui aime les fredaines le soir,
Elle baise et suce des pines, cach�e dans son petit boudoir.
Ses nichons qui pointent et sa toison bien noire
Nous mettent en �moi, on voudrait baiser.
Mais si nous n'avons pas la bourse pleine,
C'est bien inutile, on peut s'en aller.

Les Honneurs.
Les Honneurs, nous lui sonnons en chour,
Car c'est un grand veneur qui a conquis les cours.
L'�quipage est tr�s fier de le voir,
C'est un heureux pr�sage � ses c�t�s ce soir.

Son �l�gance, et sa grande prestance,
N'�galent, je pense que sa complaisance.
Sans vanit�, d�bordant de bont�,
Il est plein de prudence en sa tr�s haute science.

Les Honneurs, nous lui sonnons en chour,
Car c'est un grand veneur qui a conquis les cours.
L'�quipage est tr�s fier de le voir,
C'est un heureux pr�sage � ses c�t�s ce soir.

(OU)

Que le pied soit offert au vainqueur
Que tous les veneurs lui sonnent les honneurs !
Du triomphe, go�tons la douceur
Et chantons en chour, entre joyeux buveurs.

De la cantine la plus voisine
Tirez le vin et versez le bien,
Bordeaux, Champagne, bourgogne, en Espagne,
Au son du cor, coulez � plein bord !

Que le pied soit offert au vainqueur
Que tous les veneurs lui sonnent les honneurs !
Du triomphe, go�tons la douceur
Et chantons en chour, entre joyeux buveurs.

(OU)

Connais-tu la charmante mani�re
Dont se saluent nos amis les chiens ?
Ils se sentent d'abord le derri�re
Au lieu de se serrer la main.

Comment va-tu ? Sens donc mon cul,
Je vais tr�s bien, sens donc le mien.
Et ton mari, renifle encore,
Et tes petits, de vrais tr�sors.

Voici donc la charmante mani�re,
Dont se saluent nos amis les chiens,
Ils se sentent d'abord le derri�re,
Au lieu de se serrer la main.

L'hallali par terre.
L'animal tombe, c'est fini.
Le ru de la combe voit son agonie.
L� o� nagu�re il �tait n�,
L'hallali par terre a pour lui r�sonn�. L'hallali sur pied.
Pour cette fois, il est bien pris.
Les chiens l'aboient en longs r�cris.
La meute enti�re est l� sur lui.
Soyons-en fiers, c'est l'hallali.
Halla-lui... Qu�t�s.
Allez mes bons chiens, il faut le retrouver
Dans ce roncier, il est peut-�tre tap�
Allez, allez, il va falloir le relancer Au bal des chasseurs
Ce soir c'est le bal de la chasse.
Ne vous y trompez surtout pas
Ne prenez pas pour des b�casses
Les filles qui vous tombent dans les bras.

Ta�aut, Ta�aut, Ta�aut,
Tous les fusils sont rentr�s.
Ta�aut, Ta�aut, Ta�aut,
�� promet de s'amuser.

C'est fini,
Maintenant il est l'heure de rentrer.
Toute la nuit
Les chasseurs ont chant�, ont chant�.

Au fond des bois
Au fond des bois, j'entends la voix,
La voix des cors lointains (bis)
�� leur concert, sous l'arbre vert,
Sautillent les lutins (bis).

Chagrins, douleurs s'en vont du cour
Aux sons de leurs accords (bis)
Aux gais accents de notre chant
S'unit la voix des cors (bis)

Le son des cors nous dit encore
La plainte, les regrets (bis)
Il fait vibrer, il fait pleurer
L'�cho de nos for�ts (bis)

Chasses et ch�teaux d'autrefois.
Avez-vous reconnu cette belle princesse
Partout en les all�es au bras de son amant.
Elle �tait comme nous, au temps de sa jeunesse
Les pommettes ros�es et son p'tit cour battant.
Ecoutant les oiseaux et cueillant les fleurettes
Elle va tomber dans les bras de son amant.
Tout en se cachant de sa maman qui le guette
Cupidon l'entra�ne dans son carrosse blanc.

Ce matin c'est la chasse, tout le monde est aux aguets.
Les piqueurs et les chiens attendent le cervid�.
On a pros le plus fort pour mettre sur le pied.
Attention dans l'all�e le dix cors vient d'passer
Que c'est beau cette troupe aux couleurs chatoyantes
Courant dans les bosquets et gravissant les pentes.
A la chute du jour notre cerf sera pris
Les trompes et les cors sonneront l'hallali.

Tout au fond des grands bois de notre belle France
Se cachent des l�gendes et de beaux souvenirs.
C'est les trompes et les cors qui nous en font l'offrande.
C'est la vie des ch�teaux qui semble revenir.
Que de joies, d'�motions enterr�es � jamais,
La chasse, les amours et toutes les promesses,
Et puis sous les ombrages magiques de la for�t
Tous ces jolis moments qui parlent aux gens de noce.

Aujourd'hui c'est la f�te, on est tous r�unis.
Cuisini�res et servantes ont mis leurs beaux habits.
Ont sent par la fen�tre les odeurs de r�ti.
Les cochers rentrent les chevaux aux �curies
Les lustres au salon brillent de mille lumi�res,
On entend les violons jouer des valses de Vienne.
Les jeunes vont s'offrir l'honneur de la jarreti�re
Et les parents s'amusent avant que le jour vienne.

Dans nos Bois
Dans nos bois
La biche et le cerf
Restent bien les rois
De nos bois
Il d�fend ses terres
Et il fait la loi

Ils sont bien petits � i �
Chevreuils et isards
Ses voisins de nuit
Le jour ou la nuit � i �
Jamais de bagarre
Le maitre c'est lui

Dans nos bois
La biche et le cerf
Restent bien les rois
De nos bois
Il d�fend ses terres
Et il fait la loi

Alarme, tu brames
Au fond des for�ts
On entend son cri
Il d�fend ses dames
Contre son rival
Qui est pr�s de lui

Dans nos bois
La biche et le cerf
Restent bien les rois
De nos bois
Il d�fend ses terres
Et il fait la loi

Derri�re chez nous
Derri�r' chez nous, il est une montagne.
Moi, mon amant, nous la montions souvent.
Moi, mon amant (bis)
Nous la montions souvent.

D�rid�ra, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la
Pour la monter, il est beaucoup de peine,
En descendant, mille soulagements,
En descendant (bis)
Mille soulagements.

Derri�re chez toi, il est une fontaine
Toute fleurie de beaux lauriers d'amour.
Derri�re chez nous, le rossignol y chante, soir et matin,
A la pointe du jour.
Et il nous dit, dans son joli langage,
Les amoureux sont souvent malheureux
Le mal d'amour est une maladie,
Le m�decin ne saura la gu�rir.
Accorde-moi, ma charmante maitresse,
Accorde-moi un peu de libert�.
Quelle libert� veux-tu que je donne ?
Quand mes parents m'ont d�fendu d'aimer.
J'irai mourir dans un lieu solitaire,
Derri�r' chez nous, sur un coin de rocher.

La biche aux bois
Oh ! si j'avais diamants et couronnes,
Je les mettrais � tes pieds pour avoir
Un regard de ton aimable personne
Plein de feu que lance ton oil noir.

Oh ! toi que j'aime
D'amour extr�me,
Daignes accepter et ma main, et mon corps et mon cour
En cette vie
Ma douce amie
C'est de toi seule que j'attends le bonheur.
Entends-tu l�-bas
La biche dans les bois.
Le chasseur la chasse mais ne la tue pas.
N'entends-tu pas dans le vallon
Le chasseur sonner du clairon

Ton doux sourire, ton regard admirable,
Ta taille fine et tes traits enchanteurs,
Seule n'est pour moi mille fois pr�f�rable
Que la folie de toutes les grandeurs.

Oh ! toi que j'aime
D'amour extr�me,
Daignes accepter et ma main, et mon corps et mon cour
En cette vie
Ma douce amie
C'est de toi seule que j'attends le bonheur.
Entends-tu l�-bas
La biche dans les bois.
Le chasseur la chasse mais ne la tue pas.
N'entends-tu pas dans le vallon
Le chasseur sonner du clairon

Oh ! si j'osais, sur tes l�vres mi-closes
Prendre un baiser, le refuserais-tu ?
Tu ne dis rien, ni tu parles, ni tu n'oses.
Je suis heureux, tes yeux ont r�pondu.

La biche_
La biche au fond des bois
Heureusement va parmi les buissons
Lorsque tout � coup des voix
Sur sa peau fond courir de grands frissons.

En chasse, en chasse
Voici les chasseurs
Qui passent, qui passent.
Voici les chasseurs

La biche au fond des bois
Affol�e se cache parmi les buissons.
Mais d�j� les chiens aboient.
La mort � cheval pointe � l'horizon.

En chasse, en chasse
Voici les chasseurs
Qui passent, qui passent.
Voici les chasseurs

La biche au fond des bois
Tressaille immobile parmi les buissons.
Son cour tremble aux abois,
Elle se blottit sur le vert gazon.

En chasse, en chasse
Voici les chasseurs
Qui passent, qui passent.
Voici les chasseurs

La biche au fond des bois
En silence attend parmi les buissons.
Personne ici ne la voit,
Mon dieu que le cor a un triste son.

En chasse, en chasse
Voici les chasseurs
Qui passent, qui passent.
Voici les chasseurs

La biche au fond des bois
Joyeuse se l�ve parmi les buissons.
Puis � la source elle boit,
Tandis que le vent reprend sa chanson.

En chasse, en chasse
Voici les chasseurs
Qui passent, qui passent.
Voici les chasseurs

La bourr�e du cor
L�-haut, tout l�-haut
Dans le fond des grands bois,
Il nous vient des voix
Qui appellent � l'amour.
Ton corps me tient chaud,
Je sens ton cour qui bat,
Reste pr�s de moi
Et vivons notre amour.

Oh ! toi ma belle
Que mon cour appelle,
As-tu entendu
Le beau son du cor ?
Sous la
Pleine de verdure,
Viens plus pr�s de moi,
Je t'aimerai plus fort.

Je voudrais encore,
Quand je suis pr�s de toi,
Ecouter ensemble
Le joli chant du cor,
La for�t qui tremble
Sous le souffle du vent,
Dans ce beau d�cor
Je t'aime plus encore.

Oh ! toi ma belle
Que mon cour appelle,
As-tu entendu
Le beau son du cor ?
Sous la
Pleine de verdure,
Viens plus pr�s de moi,
Je t'aimerai plus fort.

Reviens chaque jour,
Je t'en prie mon amour,
Car il faut encore
Ecouter-er le cor,
Car je veux toujours
Conserver cet amour
Qui naquit un jour
En �coutant le cor.

La bredouille.
Qu'il est beau notre cerf
En bordure du bois
Sous sa belle parure
Il reste bien le roi.
Sortant de la ramure
Il �coute les voix
Les bruits de la nature
Et les chiens qui aboient.

Entends-tu l�-bas
La meute qui aboie
Et le son du cor
Qui vibre dans les bois ?
Au fond de la plaine
On �coute les voix
Cette mise en sc�ne est r�serv�e pour toi.

Il reste vigilant,
Se m�fiant du danger.
Il sait que le chasseur
Est derri�re les fourr�s.
La biche qui le suit
Avec son petit faon
Se faufile en douceur
Pour cacher son enfant.

Entends-tu l�-bas
La meute qui aboie
Et le son du cor
Qui vibre dans les bois ?
Au fond de la plaine
On �coute les voix
Cette mise en sc�ne est r�serv�e pour toi.

Il a senti le vent
Et entendu le cor.
Filons vite nous cacher,
Rassemblons nos efforts,
Essayons de brouiller
Pour cette fois encore
La piste des intrus
Qui veulent notre mort.

Entends-tu l�-bas
La meute qui aboie
Et le son du cor
Qui vibre dans les bois ?
Au fond de la plaine
On �coute les voix
Cette mise en sc�ne est r�serv�e pour toi.

Les chasseurs vont rentrer
Bredouilles et fatigu�s.
Notre grand roi des bois
A conjur� le sort,
Il a mis sa famille
A l'abri du danger.
La nuit est arriv�e
Et la for�t s'endort.

La Chabot
En vain bondit par la campagne
Malin brocard toujours rusant.
En vain sa ch�vre l'accompagne
De loin les suit leur jeune faon.
Devant Chabot il faut qu'il tombe
A bout de souffle, angoisse au cour.
Ainsi fi�re beaut� succombe
Trouvant son maitre et son vainqueur.

Mieux que dix cors ou solitaire
En vain il ruse et se d�fend.
Adieu les bois, adieu la terre,
Adieu chevrette et petit faon.
Trompes sonnez, la b�te est prise,
Et r�pondez au m�le chour
Des fiers b�tards de Soubise
Par la fanfare du vainqueur.

La Charnac�
Echos d'Anjou redites la fanfare
De Charnac�, intr�pide chasseur,
Qu'� l'entonner un de nous se pr�pare,
Et qu'aussit�t nous reprenions en ch½ur

Chevrette timide,
Brocard si rapide,
Fuyez, fuyez par les grands bois !
Volons sur la trace
D'un veneur de race
Servir l'animal aux abois.

Echos d'Anjou redites la fanfare
De Charnac�, intr�pide chasseur,
Qu'� l'entonner un de nous se pr�pare,
Et qu'aussit�t nous reprenions en chour

La Chasse aux Loups
Gu�tres aux pieds, pain base en main
O� donc vas-tu si bon matin
O� donc vas-tu mon Corentin,
Tous nos gars ont pris rendez-vous, tiou-tiou
Pour aller � la chasse aux loups, � la chasse aux loups tiou-tiou tiou-tiou

Pourquoi n'as-tu donc pas aux pieds
Tes lourds sabots de ch�taignier
Mais tes fins et l�gers souliers
Nous avons � forcer les loups, tiou-tiou
Chauss�s de bons souliers � clous, de souliers � clous tiou-tiou tiou-tiou

Souperez-vous donc dans les bois
A ta boutonni�re je vois
Ta vieille cuill�re de bois
Apr�s avoir chass� les loups, tiou-tiou
Nous mangerons la soupe aux choux, la soupe aux choux tiou-tiou tiou-tiou

Mais pourquoi donc as-tu cousu
Sur ton coeur le coeur de J�sus
Mis ton chapelet par-dessus
C'est qu'avant de traquer les loups, tiou-tiou
Ils devront se mettre � genoux, se mettre � genoux tiou-tiou tiou-tiou

Et que vas-tu chasser ainsi
Avec le couteau que voici
Sans emporter ton vieux fusil
Ne sais-tu donc plus que chez nous, tiou-tiou
C'est au couteau qu'on sert les loups, qu'on sert les loups tiou-tiou tiou-tiou

Adieu mon ami Corentin
Va t'embusquer dans un ravin
Au fond du hallier vend�en
Quand la nuit hurleront les loups, tiou-tiou
Fais ta pri�re et pense � nous, et pense � nous tiou-tiou tiou-tiou

La d'Aubigny
Les temps ne sont plus o� les ch�telaines,
Du haut de leur antique donjon
Regardaient passer au loin dans la plaine
Le vol rapide des noirs faucons.

La d'Aubigny sonnait en Chapaize
Ses plus fiers accords
Et l'on entend quand le vent s'apaise
Raire un vieux dix cors.

Les temps ne sont plus o� leurs dentelles
De jolis pages aux blonds cheveux
Se p�maient d'amour en s'approchant d'elles,
Pour un seul regard de leurs yeux.

La d'Aubigny sonnait en Chapaize
Ses plus fiers accords
Et l'on entend quand le vent s'apaise
Raire un vieux dix cors.

Les temps ne sont plus o� partant en chasse,
Toute une harde de grands seigneurs
S'en allaient traquer le cerf qu'ils pourchassent
Sonnant des trompes de tout leur cour.

La d'Aubigny sonnait en Chapaize
Ses plus fiers accords
Et l'on entend quand le vent s'apaise
Raire un vieux dix cors.

La Dorlodot
Et gaiement, le verre en main,
Buvons aux chasseurs,
Chantons en chour.
De nos chants, que le refrain
Dise des veneurs,
La noble ardeur.

Le sanglier fuit bruyamment
Et du hallier sort prestement.
Sur son cheval au grand galop,
Il est suivi par Dorlodot.

Et gaiement, le verre en main,
Buvons aux chasseurs,
Chantons en ch½ur.
De nos chants, que le refrain
Dise des veneurs,
La noble ardeur.

La meute presse et fait faveur,
Emplit le bois de ses clameurs.
De la chasse, j'entends l'�cho.
Rallye l�-haut � Dorlodot.

La mort du limier
Un vieux chien s'aper�oit que son jarret se lasse
Et son flair si subtil, maintenant le trahit.
Comprenant que son cour, avec l'�ge se glace,
Un chagrin sombre l'envahit.

Pourtant il na veut pas, comme un roquet vulgaire,
Finir ignoblement sur un tas de fumier
Lui qui d'un �quipage en renom fut nagu�re
Le plus impeccable limier.

C'est en pleine for�t, aux alentours d'un ch�ne
O� plus d'un solitaire a tenu les abois
Qu'il tombera, laissant sa d�pouille mortelle
Au tombeau muet des grands bois.

L�, se couchant en rond, dans la douceur des herbes
Avant de tr�passer, il veut revivre encore
Les souvenirs lointains, les hallalis superbes,
Aux accents �clatants du cor.

Et les beaux rendez-vous, les jours de grande chasse,
La clameur des lancers, les galops furieux,
La cur�e aux flambeaux, au pied de la terrasse
Tout lui revient devant les yeux.

Il songe au vieux piqueux son compagnon de gloire
En m�me temps que lui, dans un combat bless�,
�� la blonde duchesse aux fluets doigts d'ivoire
Dont il fut un jour caress�.

Il songe et lentement se l�ve de sa couche
Croyant ou�r la voix qui le h�lait souvent
Puis appuyant son flanc trop lourd � quelque souche
Il meurt debout, le nez au vent.

La Rallye Valette
Oh ! Veneurs, regardez qui nous arrive,
Ce sont les amis de la Sorini�re.
Ces chasseurs pleins de joie et pleins de fougue
Sauront garder les m�mes traditions qu'� Valette

Et � la chasse comme au chenil,
Leur amour sera port� aux chiens.
Et en for�t comme � la Sainte Table,
Ils auront toujours le m�me entrain.

Oh ! Veneurs, que nos belles trompes r�sonnent
Au plus profond des bois et des ravins,
Et qu'au bois du Paradis Bordier nous sonne
La Rallye Valette, fanfare du grand maitre d�funt.

Le grand retour de chasse
Quand la nuit tombe, une colombe rode sans bruit
Sous la ram�e, calme embaum�, le jour a fui.
Dans tes bois . dans tes bois
Plein d'�moi . plein d'�moi
Le cerf aux abois
Fut forc�, . si lass�,
Harass�, . terrass�
Bellement chass�.
Apr�s une si jolie f�te,
A partir, il faut qu'on s'appr�te
Piqueurs et valets.
Rappelez vos chiens perdus dans la for�t.
Au manoir, dame ch�telaine
Nous remerciera de nos peines,
Piqueurs et veneurs
En rentrant nous lui sonnerons les honneurs.
La biche pleure au bord de l'�tang
Car son faon est mort et pourtant elle attend.
Un vieux dix cors va la consoler,
Tends les jarrets, gare au prochain bien-aller

Ah ! Vive la chasse
Roi des plaisirs, car sans loisirs
Il nous faut courir
Sans qu'on se lasse
Par les for�ts, les champs et les gu�rets.(BIS)

Adieu, adieu, belle for�t
Rentrons au ch�teau sans arr�t,
L'heure du retour a sonn�
Et aussi celle du diner

Quittons nous dans l'espoir
De bient�t nous revoir.(BIS)

Plus d'hallali, car c'est fini
Pour aujourd'hui
Rentrons sans bruit !

Les 80 Chasseurs
A l'ouverture de la chasse
Une marquise au frais minois, au frais minois
A traquer le cerf dans les bois
Invita des amis en masse
Piqueurs, rabatteurs et sonneurs,
Tous vinrent en fendant la bise.

Au rendez-vous de la marquise
Nous �tions 80 chasseurs
Au rendez-vous de la marquise
Nous �tions 80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
Qui n'avaient pas peur

Allons chasseurs vite en campagne
Dit la marquise en s'�lan�ant, en s'�lan�ant.
La cravache au fond de son gant blanc.
Le son du cor nous accompagne.
On entendit des cris vainqueurs
Car au loin la b�te �tait prise.

Faisant suite � notre marquise
Nous �tions 80 chasseurs
Faisant suite � notre marquise
Nous �tions 80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
Qui n'avaient pas peur

Pour c�l�brer notre victoire,
Dit la marquise en mon ch�teau, en mon ch�teau,
Rentrons vite au grand galop
Car il nous faut manger et boire
Que le bon vin grise nos cours
Et que la gaiet� soit de mise.

A la table de la marquise
Nous �tions 80 chasseurs
A la table de la marquise
Nous �tions 80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
Qui n'avaient pas peur

Apr�s ce repas magnifique
Tous les chasseurs brulaient d'amour, brulaient d'amour.
Soudain la marquise � son tour
Fut prise d'un �lan lubrique
Chacun d'entre eux lui prit
Le choeur � 2, 3 ou 4 reprises.

Et dans le lit de la marquise,
Nous �tions 80 chasseurs
Et dans le lit de la marquise,
Nous �tions 80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
Qui n'avaient pas peur

Ce fut une nuit de folie
Et la marquise 9 mois plus tard, 9 mois plus tard,
Mit au monde un joli moutard
A la mine fra�che et r�jouie.
De ce jour ignorant l'auteur
Il demande � ce qu'on l'instruise

Tu es, lui dit notre marquise
L'enfant de 80 chasseurs.
Tu es lui dit notre marquise
L'enfant de 80 chasseurs.
80,80,80,80,80 chasseurs
80,80,80,80,80 chasseurs
Qui n'avaient pas peur

Les derniers adieux
Comme un �cho plaintif de la vall�e
Dans l'infini, �coute ces accords,
Et que l�-haut ton �me consol�e
En les entendant les redise encore.

Ton souvenir, lui, vivra dans nos pens�es
La trompe en main, bien des fois par nous il fut �voqu�
Et souvent en for�t par les nuits �toil�es
Ce beau refrain, tous en ton honneur nous l'avons sonn�.

T'en souvient-il, l'ami, de ces soir�es
Dans un vallon tout noy� de vapeur,
Nos fanfares, aux fanfares mari�es,
Au loin se perdaient dans les profondeurs.

Tes sons �clatants dominaient nos harmonies,
Jamais le cuivre sous tes l�vres n'a si bien r�sonn�,
Jusqu'au fond des grands bois tes notes infinies
Allaient revivre et donner l'alarme aux fauves �tonn�s.

Puissent, per�ant les plaines �th�r�es,
Monter vers toi, qui plane dans les cieux,
Ces voix du cour par nos trompes fleuries,
De tes vieux amis ce sont les adieux.

Les �chos de Beaulieu
De ses hauteurs dominant la vall�e,
Le ch�teau de Beaulieu dans ses bois
Ouvre sa porte � toute la pass�e.
C'est le vrai bon accueil d'un roi.

Sourcils, col�re, mais le cour bien ouvert,
Hochett' va lui-m�me vous servir
De ce tr�s bon muscadet de Valette
Qui de tous maux va vous gu�rir.

Des temps pass�s ayant bonne m�moire,
Il est toujours l�, gardant sous sa main
Les fils de Mareuil qui quand m�me veulent croire
Au jour glorieux qui sera demain.

Toplist

Dernier message

Mots clés