Toute ressemblance avec la réalité ne serait que fortuite

Frédéric duBus, pitchez-nous un peu le projet de cet audacieux Panique au Palais, un produit finalement assez hybride, sur nos antennes…

“Juste, il s’agit d’un truc qu’on n’a pas vraiment vu, jusqu’ici. Et on est les premiers curieux de voir ce que le film, monté et fini, va donner. Le contexte ? Notre bon roi, fatigué des interminables palabres politiques qui frappent le pays, est sur le point de partir en vacances. Mais quand je vous dis sur le point, c’est vraiment sur le point : il est en tongs, bermudas, et le moteur de la Fiat 500 tourne dans la cour. Jusqu’au drame : au moment de lever l’ancre, le roi apprend que le prince Philippe a disparu…”

Ça sent le thriller…

“Pas la peine de vous dire qu’on se dirige vers un Cluedo burlesque. C’est une fusion improbable entre Les Dix Petits Nègres d’Agatha Christie, Les Bijoux de la Castafiore et Place Royale. Avec, bien entendu, Bart De Wever, Elio Di Rupo, Monseigneur Léonard, Fabiola, Mathilde, Laurent, Michel Daerden, Joëlle Milquet, André Flahaut – vrai et faux, le politicien ayant accepté d’apparaître dans la fiction, comme son comparse, le très académique Francis Delpérée – et bien d’autres. Enfin, ce ne sont pas vraiment eux... Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite. (rires) On a même fait intervenir la bonne du roi, Rosetta, qui, avant, faisait donc le ménage chez les Dardenne !”

Et votre rôle à vous, dans tout ça ?

“J’ai écrit le scénario. Tout est parti d’une capsule courte, un déjeuner au palais qu’on avait tourné pour la dernière émission de Votez pour moi ! en télé. Avec la direction de RTL, on s’était dit qu’il serait intéressant de continuer à explorer cette voix. On partait a priori plus sur un format beaucoup plus court et récurrent, pour arriver finalement à ce one-shot événementiel, plus dans les codes de ce que RTL veut faire aujourd’hui. Un vrai film, qui a nécessité onze jours de tournage entre le Château de Seneffe et le Concert Noble, utilisé pour la scène du souper royal. Un film dans lequel je joue aussi, donc. Enfin je joue... c’est pas Buster Keaton, hein. Disons plutôt que je suis là. Pas déguisé, rien, juste là. Sans qu’on sache vraiment pourquoi, je fais partie du décor. Comme certains politiciens ?”

Panique au Palais, c’est aussi vos retrouvailles avec André Lamy…

“Oui, on peut dire que les amants se sont retrouvés, pour un petit coup de onze jours. En même temps, on ne s’est pas manqués bien longtemps. Il est évident qu’on s’entend, et surtout qu’on se comprend toujours aussi bien. Les automatismes sont toujours là. C’est quelque chose qui a été très pratique, au moment de l’écriture du scénario : dès lors que je couchais les mots sur papier, je visualisais André en train de se les mettre en bouche. On se connaît tellement que je sais précisément jusqu’où il peut aller...”

Votre participation, à l’écriture comme à l’écran, sur ce film, trahit-elle le fait que l’escapade Votez pour moi ! vous manque ?

“Si vous voulez savoir si me lever chaque matin à quatre heures est quelque chose qui me manque, je vais très vite dissiper vos doutes… Non ! Franchement, je suis assez fier de ce qu’on a accompli avec Votez pour moi !, on a probablement ouvert une porte, créé quelque chose qui n’existait pas auparavant. Mais simplement, voilà, j’étais arrivé au bout de ma route. Puis, mon activité majeure reste de dessiner pour La DH tous les jours et d’autres journaux... Si j’ai pris un plaisir monstre à faire ce spin-off, ça n’induit pas que je compte me réarrimer dans Votez pour moi !, ni en radio, ni en déclinaison télé à l’avenir.”

Et pour un Panique au Palais II ?

“Vous connaissez, comme moi, les lois de la télé. Il faudra, avant d’envisager une hypothétique suite, voir si le film plaît au public et si les audiences sont au rendez-vous. Mais si c’est un gros carton et que RTL veut qu’on rempile, dès lors qu’on met le doigt sur une bonne histoire, pourquoi pas ?”

Interview > Alexis Carantonis

Panique au Palais

Dimanche 20.20

Quelques mois à peine après leur divorce amical, duBus et Lamy ont recroisé le fer et les vannes, pour un “p’tit coup long de onze jours”, Panique au Palais, spin-off de Votez pour moi.

« Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »

Voici la mère de tous les avertissements fictionnels. Il en existe de nombreuses variantes, la plupart parodiques.

Je collectionne ces textes. Par pur plaisir, et parce que je n'ai pas trouvé de passe-temps plus inutile.

Voyez ma collection. Soit tout entière, soit en tirant au sort.

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