Quelles sont les conséquences de vivre dans un monde numérique ?

Un nouvel « Entretien autour de l’informatique ». Ancien banquier entré chez les Dominicains en 2000, Éric Salobir, prêtre, est un expert officiel de l’Église catholique en nouvelles technologies. Ce passionné d’informatique a créé Optic, un think tank consacré à l’éthique des nouvelles technologies. Il cherche à favoriser le dialogue entre les tenants de l’intelligence artificielle et l’Église. Il est aussi consulteur au Vatican.

Le libre arbitre de l’individu

Quelles sont les conséquences de vivre dans un monde numérique ?
Le père Eric Salobir, collection personnelle

B : devant des applications qui peuvent prédire nos futures décisions et actions avec une précision croissante, que devient le libre arbitre ?

ES : on n’a pas attendu l’IA pour que l’humain soit prévisible ! Il suffit de lire « L’art de la guerre » de Sun Tzu. L’art de prédire le comportement de l’autre, de lire l’humain, fait partie des appétences de l’être humain. Mais on y arrive mal, et si par exemple, il y avait un psychopathe à l’arrêt de bus, on ne s’en apercevrait jamais. Avec la récolte de données très détaillées et leur analyse, on dispose de nouveaux moyens très efficaces pour assouvir ce désir très ancien. Pour moi, cela ne remet pas en cause le libre arbitre dans son principe, mais nous amène à questionner ce qui relève de la liberté et ce qui relève du conditionnement.

C’est une nouvelle étape d’un long cheminement. Freud ne remet pas en cause le fait qu’il y ait une part de liberté mais en redéfinit les contours, et ses travaux sur l’inconscient donnent des éléments qui restreignent le champ de la liberté en déterminant le comportement. Le mythe de la complète liberté a été démonté par Gide dans « Les Caves du Vatican » : Lafcadio décide de jeter quelqu’un par la porte du train pour prouver qu’il est libre, mais l’intentionnalité fait que ce n’est pas un geste complètement gratuit. La liberté totale n’existe pas, son absence totale non plus. Nous vivons entre les deux, et actuellement il est essentiel pour nous de mieux saisir les frontières.

B : avec les nudges (incitations en français), n’assistons-nous pas à un rétrécissement du libre arbitre ?

ES : de tels usages de l’IA permettent de court-circuiter le circuit décisionnel en s’appuyant presque sur la dimension reptilienne de notre mode de fonctionnement, et c’est inquiétant. Le nudge n’est pourtant pas non plus un phénomène nouveau. Par exemple, considérez la porte d’entrée de la basilique de la Nativité de Bethléem, qui fait 1 mètre 10 de haut. Vous êtes obligé de vous courber pour entrer, de vous incliner, puis après être entré, vous vous redressez, et vous prenez conscience que votre stature humaine naturelle est d’être debout. Ce nudge-là est ancien. Ce qui a changé, c’est qu’on est passé d’un nudge extérieur, qui s’appuie sur la corporalité et avec lequel on peut prendre de la distance, à des technologies numériques qui affranchissent partiellement de cette corporalité, avec le danger que l’on perde cette capacité à prendre de la distance par rapport à certain nudges.

Avec la publicité, lorsque quelque chose est présenté exactement au bon moment, quand on est vulnérable ou fatigué et que de plus, il suffit pour acheter d’appuyer sur un bouton, avec un geste physique qui est quasiment imperceptible, on est alors poussé à acheter. C’est pareil avec certains mouvements à caractère sectaire, qui savent saisir le moment où une personne est la plus fragile, dans un moment d’épuisement, et faire d’elle un peu ce qu’ils veulent. Cela explique aussi en partie la radicalisation en ligne, qui passe par la détection de personnes en situation de vulnérabilité, d’échec ou d’isolement. Cela ne veut pas dire que le libre arbitre n’existe plus, mais que certains empiètent sur le libre arbitre des autres. Cela a toujours existé, par exemple avec les fresques érotiques qui attiraient le passant à Pompéi. Mais on a clairement maintenant franchi un cap assez net en termes d’intrusion. Certaines manipulations peuvent aller jusqu’à menacer le vivre-ensemble et la démocratie. C’est inquiétant !

Quelles sont les conséquences de vivre dans un monde numérique ?
Lien virtuel

Les liens entre les personnes

B : les gens passent maintenant beaucoup de temps dans un monde virtuel, déconnecté de la vie physique. Cela a-t-il des conséquences sur leurs relations avec autrui ?

ES : ce qui est virtuel, c’est ce qui est potentiel, comme des gains virtuels par exemple. Le numérique n’est pas si « virtuel » que ça. Peu de choses y sont virtuelles, sauf peut-être les univers de certains jeux vidéo sans lien avec le monde réel. Et encore, même là, les jeux en ligne massivement multi-joueurs impliquent de vrais compétiteurs.

Le numérique permet un nouveau mode de communication, et les jeunes peuvent avoir une vie numérique au moins aussi riche que leur vie IRL (in real life), et qui complète leur vie IRL. La communication numérique est pour beaucoup, je pense, une communication interstitielle. Certes, les adolescents peuvent rencontrer des gens en ligne, mais ils ont surtout un fonctionnement relativement tribal. Ils hésitent à parler à qui ne fait pas partie de la bande. Les modes de communication numériques vont principalement servir à combler les lacunes des relations déjà existantes.

Évidemment, cela change les modes et les rythmes de présence. Autrefois quand le jeune rentrait chez lui, il était chez lui, injoignable sauf en passant par le téléphone de la maison familiale. Maintenant la communication avec ses pairs continue dans sa chambre et jusque dans son lit. Un enfant harcelé en classe par exemple ne pourra plus trouver de havre de paix à domicile. Un harcèlement bien réel peut devenir omniprésent.

La relation au temps et à l’espace rend plus proches de nous un certain nombre de gens, et cela change la cartographie. J’ai des amis un peu partout dans le monde, et les réseaux sociaux leur donnent une forme de visibilité et me permettent de garder des liens avec eux. C’est positif.

Et l’amour ?

B : peut-on, avec le numérique, mettre l’amour en équations ?

ES : l’amour est un sentiment complexe, et toute réponse à cette question appelle aussitôt la controverse. Pour certains spécialistes de neurosciences, il s’agit seulement d’une suite de réactions chimiques dans notre cerveau. Le psychologue rétorque que cette réponse explique comment ça se passe, le mécanisme, mais ne dit pas pour autant ce que c’est. Ces deux points de vue sont quand même assez opposés. Pour ma part, je dirais que, même si on a l’impression que, scientifiquement, on comprend un peu la façon dont cela se passe, ça ne nous dit pas grand-chose de la nature du phénomène, ou en tout cas pas assez pour que ce phénomène soit réductible à ce fonctionnement électrique et chimique.

Une vidéo d’un petit chat, ou même un Tamagotchi, suffit à susciter une réaction d’empathie. L’humain a cette belle capacité de s’attacher à à peu près tout et n’importe quoi, mais ça a plus de sens s’il s’attache à ses semblables, sa famille, ses amis. Ce sont des liens forts.

Surtout, il ne faut pas tout confondre. J’ai des liens très forts avec un petit nombre de gens et cela n’a rien à voir avec tous ces liens faibles qui se multiplient avec mes contacts sur les réseaux sociaux. L’appétence pour une forme de célébrité (même relative) prend de plus en plus de poids. Je suis étonné de voir à quel point cela se confond avec l’amour dans la tête d’un grand nombre de gens. C’est l’aspect négatif d’un média bidirectionnel : chacun peut devenir connu comme un speaker du journal de 20 h.

Je pense qu’on réduit l’amour à la partie équations quand on fait cette confusion. On floute les contours de l’amour, on le réduit tellement qu’on peut alors le mettre en équations.

Une autre inquiétude est qu’on peut effectivement avoir l’impression qu’on va susciter de l’empathie chez la machine. Les machines peuvent nous fournir les stimuli dont nous avons envie, et elles savent imiter l’empathie. Certains disent que cette simulation vaut le réel, mais ce n’est pas la même chose, c’est seulement une simulation. Le film Her illustre cette question. Le danger, quand on simule l’empathie, c’est qu’on met l’autre dans une situation de dépendance. L’humain risque de se laisser embarquer dans une relation avec des objets dits intelligents. Et cette relation est différente de celle que l’on pourrait établir, par exemple, avec un animal de compagnie. Certes, un chien veut être nourri, mais il n’a pas une relation purement utilitariste : ses capacités cognitives et relationnelles permettent d’établir avec lui une forme de lien, certes asymétrique mais bidirectionnel. Alors qu’avec la machine, on va se trouver dans une relation bizarre, totalement unidirectionnelle, dans laquelle nous sommes seuls à projeter un sentiment.

B : vous parlez de relation unidirectionnelle. Mais pourquoi est-ce moins bien qu’une personne ait en face d’elle un système qui simule l’empathie ? Si cela fait du bien à la personne ? On a par exemple utilisé de tels systèmes pour améliorer le quotidien d’enfants autistes.

ES : Vous faites bien de préciser « simule ». Ce ne sont pas des systèmes empathiques. Ce sont des systèmes qui simulent l’empathie, comme un sociopathe simulerait à la perfection le sentiment qu’il a pour une personne, sans pour autant rien ressentir. Le principe de l’empathie, c’est qu’elle change notre mode de fonctionnement : on est touché par quelqu’un et cela nous transforme. Notre réaction vient du fond du cœur.

Ce n’est certes pas une mauvaise chose que d’améliorer l’expérience de l’utilisateur, qu’il soit malade ou pas, mais cette dimension unidirectionnelle de la relation peut potentiellement être nocive pour une personne en situation de fragilité. Celui qui simule l’empathie est dans la meilleure situation possible pour manipuler l’autre. Jusqu’où faut-il manipuler les gens, surtout s’ils sont en situation de fragilité ?

Dans le cas de la machine, l’enjeu réside donc dans le but de la simulation. Si elle est élaborée par le corps médical pour faciliter la communication avec une personne malade ou dépendante, et pour faire évoluer cette personne vers un état meilleur, elle peut être tout à fait légitime. Mais quid d’une empathie simulée pour des raisons différentes, par exemple commerciales ? Cela demande une grande vigilance du point de vue éthique.

La post-vérité

B : on assiste à une poussée du « relativisme ». Il n’y a plus de vérité ; les fake news prolifèrent. Est-ce que cela a un impact sur la religion ?

ES : Effectivement je pense qu’il y a un impact sur les religions car cela remet aussi en cause tout ce qui est dogme. Prenons la Trinité : pourquoi est-ce qu’ils sont trois ? Certains pourraient dire que la Trinité pose une question de parité, et qu’on n’a qu’à rajouter la Vierge Marie, comme ça ils seront quatre !

On peut ainsi dire à peu près l’importe quoi, et c’est là le problème. Mais en fait, avant d’être religieux, l’impact de cette remise en cause de la notion de vérité est d’abord intellectuel. L’opinion finit par l’emporter sur le fait, même démontré. D’un point de vue philosophique, cela mènerait à dire que notre relation au réel est plus importante que le réel lui-même. Or, les sciences lèvent des inconnues, répondent à des questionnements, même si elles découvrent parfois leurs limites. Mais, sans les connaissances que nous accumulons, l’océan d’à-peu-près brouille notre compréhension du réel.

Cela risque de conduire à une remise en question de notre société parce que, pour vivre ensemble, nous avons besoin de partager des vérités, d’avoir des bases de connaissances communes. Par exemple, l’activité humaine est-elle le facteur majeur du réchauffement climatique ou pas ? Ce ne devrait pas être une question d’opinion mais de fait. À un moment donné, cela va conditionner nos choix de façon drastique.

La spiritualité

B : est-ce qu’il reste une place pour la spiritualité, pour la foi, dans un monde numérique ?

ES : il est intéressant de voir à quel point le monde numérique, dans ses dimensions marchandes, économiques, est matérialiste. Et pourtant, on constate que le besoin de spiritualité n’a vraiment pas disparu. Voyez le succès, dans la Silicon valley, des spiritualités orientales, qui arrivent parées d’une aura exotique et lointaine, malgré la dimension syncrétiste de la version californienne. Si des patrons font venir à grand frais des lamas du Tibet, c’est parce que cela répond à un besoin.

Je crains que la plupart de nos contemporains ne soient obligés d’assouvir ce besoin avec ce qu’ils ont sous la main, et le piège, c’est que ce soit la technologie elle-même qui vienne nous servir de béquille spirituelle ! Dans à peu près toutes les traditions religieuses, il existe la tentation de créer un objet, souvent le meilleur qu’on soit capable de concevoir, de le placer en face de soi, au centre du village, de le révérer, et d’attendre qu’il nous procure une forme d’aide, de protection, voire de salut. C’est le principe du totem et du veau d’or.

Le HomePod était l’objet le plus vendu aux USA à Noël dernier. Il est connecté à tout, il est l’accès de toute la famille au savoir, à une espèce d’omniscience et d’ubiquité sous le mode de la conversation, en court-circuitant l’étape de la recherche via un moteur qui proposerait plusieurs réponses. Il devient un peu l’oracle, une Pythie qui serait la voix du monde. Les gens utilisent aussi le HomePod pour connecter tout leur quotidien. Le HomePod met le chauffage en route, envoie un SMS pour avertir que les enfants sont bien rentrés de l’école et branche l’alarme, pour veiller sur la maison en notre absence. Ainsi, le HomePod est une entité qui s’occupe de la famille, une entité physique placée sur un piédestal dans le foyer, un peu comme un Lare, une petite divinité domestique qui prend soin de chacun. Cela exprime une relation à la technologie qui peut être une relation d’ordre spirituel.

Quelles sont les conséquences de vivre dans un monde numérique ?
Le petit dieu de la maison, Serge A.

Le problème, c’est que la technologie ne fait que ce pour quoi elle a été prévue. L’être empathique, lui, va faire des choses pour lesquelles il n’a pas été programmé, il va se surpasser, se surprendre quand il est poussé à faire des choses qui sortent du cadre, alors que cette technologie ne va faire que les choses pour lesquelles elle a été programmée. Dans la tradition juive, le psalmiste disait en se moquant des faux dieux : « Ils sont faits de mains d’homme, ils ont des oreilles mais n’entendent pas… » Sauf que le HomePod entend, et si on lui dit « Commande moi une pizza ! », et bien, il vous apporte le dîner. De ce fait, l’illusion est beaucoup plus réaliste.

B : vous parlez de « petit dieu ». Est-ce que le numérique peut aussi proposer Zeus, un « grand Dieu » ?

ES : pour le moment, l’humain n’a pas encore été capable d’en fabriquer. La pensée magique est liée à la spiritualité. Cette pensée magique n’a jamais complètement disparu, et certains sont persuadés qu’un jour on créera une IA suffisamment puissante pour qu’on puisse la prendre pour un dieu. Il est vrai qu’une intelligence artificielle vraiment forte commencerait à ressembler à une divinité. Ce serait alors peut-être confortable pour l’humain de déléguer toutes ses responsabilités à une telle entité. Mais si on peut se complaire dans un petit dieu, je ne pense pas que nous serions prêts à accepter qu’une machine devienne comme Zeus. Est-ce que nous serions prêts à entrer dans ce type de relation ? Un dieu qu’on révérerait ? Je ne pense pas.

La place du Créateur

B : nous créons des logiciels de plus en plus intelligents, des machines de plus en plus incroyables. Est-ce que toutes ces créations nous font prendre un peu la place du Créateur ?

ES : le scientifique dévoile une réalité qui lui préexiste, alors que l’inventeur, le spécialiste de technologie, fabrique quelque chose qui n’existait pas auparavant, comme un téléphone intelligent par exemple, et cela induit un rapport au réel assez différent. L’inventeur se met un peu dans la roue du Créateur : c’est quelque chose qui est de l’ordre du talent reçu. En ce sens, si on considère que Dieu est Créateur et que l’homme est à l’image de Dieu, il est naturel que l’être humain veuille également créer ; cela tient du génie humain.

Mais, créer, techniquement, c’est créer ex nihilo. Au commencement, dit la Bible, il y avait le chaos. Une part de substrat, mais informe. Quand un humain dit qu’il a créé quelque chose, en fait, à 99%, il reprend des brevets existants, même s’il peut amener une réelle rupture. L’iPhone qu’on utilise juste avec les doigts, sans stylet, nous a ouvert de nouvelles perspectives d’accès à l’information en situation de mobilité. Sans sous-estimer l’apport des humains qui ont inventé cela, cela tient de l’invention, de la fabrication, et je n’appellerais pas cela véritablement de la « création ».

En revanche, ces technologies nous permettent de bâtir, de construire ensemble quelque chose de nouveau. Ces technologies sont nos réalisations. Ce sont des productions de notre société, aux deux sens du génitif : elles sont produites par ladite société, et ainsi elles nous ressemblent, elles portent en elles une certaine intentionnalité issue de notre culture ; mais, en retour, leur utilisation façonne notre monde. D’ailleurs, quand un pays, consciemment ou inconsciemment, impose une technologie, il impose aussi sa culture, car en même temps, ces technologies transforment la société qui les reçoit. C’est le principe du soft power.

Dans ce cadre, on voit bien que l’intelligence artificielle permet une plus grande personnalisation. Comment faire en sorte que cette personnalisation ne se transforme pas en individualisme ? Il y a un effet de bulle : tous ceux avec qui je serai en contact vont me ressembler, et tout sera conçu, fabriqué exactement pour moi. De plus en plus, le monde numérique, c’est mon monde, un monde qui devient un peu comme une extension de moi-même. C’est extrêmement confortable, mais le danger, c’est que mon réel n’est pas votre réel, et alors comment se fait l’interaction entre les deux ?

La difficulté réside dans le fait que, si chacun configure de plus en plus précisément son réel autour de lui, la rencontre de ces écosystèmes risque d’être de plus en plus complexe. Les difficultés en société ne seront alors plus entre les communautés et le collectif, mais entre chaque individu et le collectif. Comment l’humain qui s’est créé sa bulle peut-il être en adéquation avec un référentiel, et comment faire évoluer ce référentiel ? Si chacun a ses lunettes pour voir le monde en rose, en bleu, en vert, et qu’on rajoute à cela l’ultralibéralisme libertaire, cela peut mettre en danger le projet de construction de la société.

Le vrai défi est bien de garder un référentiel commun. Plutôt que de nous laisser enfermer dans une personnalisation à outrance, le vrai défi est de bâtir collectivement un vivre-ensemble.

Serge Abiteboul, Inria & ENS Paris, Claire Mathieu, CNRS

@frEricOP @OpticTechno

Quels sont les dangers du numérique ?

Ainsi, le temps écran des adolescents influence fortement le risque de souffrir de : Instabilité émotionnelle. Troubles relationnels / difficulté à se faire des amis. Dépression et anxiété

Quelles sont les conséquences des technologies numériques sur la vie privée ?

Certains estiment qu'Internet, la biométrie, la géolocalisation ou encore les puces RFID menacent nos vies privées à un niveau jamais atteint jusqu'à présent : surveillance, usurpation d'identité, invasion du marketing en ligne, etc.

Quels peuvent être les impacts sociaux du numérique ?

Empreinte environnementale croissante, inégalités liées à l'illectronisme, transformation de l'organisation du travail et développement des plateformes … l'impact social et environnemental du numérique est loin d'être immatériel.

Quelles seront les conséquences de la révolution numérique sur l'emploi ?

Avec la digitalisation, de nombreuses tâches peuvent être automatisées, ce qui fait craindre le retour d'un chômage technologique. Mais c'est surtout la structure des emplois qui est bouleversée : on assiste à une polarisation de l'emploi avec ses conséquences en termes d'inégalités.

Quels sont les effets du numérique sur le travail ?

Le numérique a modifié la façon dont nous passons notre temps au bureau, nos comportements, activités et pratiques. Avec les nombreux nouveaux outils professionnels disponibles, la gestion du temps a été optimisée, et les efforts consacrés aux tâches quotidiennes ont été, dans la plupart de cas, allégés.