De nos jours, l’innovation a une place importante dans le développement des entreprises. Pour faire face à une concurrence toujours plus accrue et à des clients toujours plus exigeants et informés, les entreprises même petites doivent innover. Show
Qu’est-ce que l’innovation ?Le mot innovation peut faire peur. Quand on parle d’innovation, on pense aux innovations scientifiques ou aux inventions révolutionnaires. Mais l’innovation ne s’arrête pas là. Selon le manuel d’Oslo, l’innovation est : « la mise en œuvre – la commercialisation ou l’implantation – par une entreprise, et pour la première fois, d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé (de production) nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques d’une entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations avec l’extérieur. » Donc, pour donner des exemples, l’innovation peut être :
A quoi sert l’innovation?L’innovation peut permettre à l’entreprise de se démarquer sur son marché. Elle peut également vous permettre d’améliorer la productivité, réduire vos coûts ou encore établir de nouveaux partenariats. Mais l’innovation est aussi un état d’esprit, une volonté d’amélioration continue. Pour être innovant, il faut être créatif, avoir toujours de nouvelles idées, faire des recherches, savoir se remettre en question, ajuster et avoir de l’audace. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’innovation doit augmenter la valeur de l’entreprise. Comment innover ?Avant de commencer, il faut faire le point sur le potentiel d’innovation de votre entreprise en analysant le marché. Un Correspondant Local Petite-Entreprise.net peut vous aider dans cette démarche. S’il y a un réel potentiel d’innovation dans l’entreprise, il faut trouver l’idée ou les idées. Le brainstorming ou remue-méninges est une technique permettant de générer des concepts, des idées. Le but est de regrouper les salariés de l’entreprise ou de personnes connaissant bien l’entreprise et de noter toutes les idées sans y apporter aucun jugement. Une fois les idées collectées, il faut les trier, les rapprocher, les organiser pour en ressortir les principales. Avant de se lancer sur les idées choisies, il faut faire des recherches et creuser pour voir ce qui se fait déjà ou peu, voir la viabilité. Pour cela il faut mettre en place une stratégie, planifier, impliquer les acteurs autour de vous et voir pour comment la financer. Des aides existent pour aider les TPE et PME à innover. Mettre en avant son innovation et sa créativitéQuand on est une entreprise innovante et créative, il est important de le mettre en avant et de communiquer cet élément de différenciation. Dans le Grand Est, un salon le permet. Connaissez-vous i-Novia? Pendant 10 ans, i-Novia a permis aux entreprises, principalement alsaciennes de présenter leurs nouveautés et leurs innovations … i-Novia est devenu un moment incontournable dans l’année en étant le deuxième plus gros salon de France après Paris. Aujourd’hui, la volonté de promouvoir l’innovation est plus forte que tout et c’est pour cette raison qu’i-Novia a décidé de faire du salon de l’innovation des années précédentes, un véritable Festival de l’Innovation ! Concrètement, c’est quoi ? C’est des stands ouverts, des animations et shows innovants, des concours, un salon VIP, du business et de l’échange ! N’hésitez pas à participer à ce type de salon pour promouvoir vos produits et services innovants. Vous avez envie une question ? Fabrice vous répond !
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En tant qu’entrepreneur et citoyen, il est nécessaire de prendre de la hauteur sur nos actions pour se détacher de l’objet économique et penser objet social et sociétal. Aujourd’hui dans le monde du business et à fortiori dans l’écosystème startup, l’innovation est toujours traitée sous un angle économique. Elle y est alors traitée de manière unanime, érigée en réussite, en modèle ultime à suivre. Pourtant… vous êtes prêts à prendre un peu de recul sur la société que nous sommes en train de créer ? Attention, ça peut piquer ! Article paru dans Wydden Magazine, le magazine papier de 1001startups Interview de Jean-Michel Besnier, philosophe spécialiste des nouvelles technologies.Wydden & 1001startups : L’innovation est-elle forcément synonyme de progrès ?Jean-Michel Besnier : on parle beaucoup d’innovation, mais je ne sais pas si l’on est toujours bien conscient de ce que l’on opère derrière les innovations. L’innovation n’est pas toujours un progrès, il ne faut pas se bercer d’illusions. C’est l’apport de quelque chose de neuf mais ce neuf n’est pas forcément un plus par rapport à ce qu’il y avait jusqu’alors.
Concrètement, ce n’est plus la science qui propose des réponses à des besoins, mais ce sont les sciences et techniques qui émettent des objets de toutes sortes qui inondent le marché, pour tâcher de créer une
demande. Et c’est le marché qui déterminera au bout du compte, lequel de ces objets va survivre et se développer. Oui on assiste clairement de nos jours à la multiplication des besoins, des choses à utiliser, à posséder et donc le problème du choix, qui peut être parfois anxiogène. On pense que l’on est plus heureux lorsqu’on a le choix, mais en réalité, est-ce que trop de choix ne rend pas plus malheureux ?C’est en effet une conséquence de cette surchauffe. On est toujours tiraillé par les choix à faire. Désormais, l’Homme est considéré comme un support de consommation et de données commercialement exploitables. Alors, il est condamné à cette espèce de virevolte
permanente : aujourd’hui il se jette sur le Pokémon et demain ce sera sur autre chose. Est-ce que cela veut dire que cette société peut parfois nous uniformiser en tant qu’être humain ? Est-ce que l’on peut parler de perte d’identité ?Le terme d’identité est particulièrement intéressant. L’être humain en effet, est aujourd’hui de plus en plus défini par une identité numérique. Cela signifie que nous existons de plus en plus en tant qu’être humain seulement à partir du moment où l’on peut identifier les passages que nous avons accomplis sur le web, dans le cyber espace, dans tous les lieux qui captent des données.
L’identité numérique c’est
l’identification de l’ensemble de l’historique de vos actions sur internet. Cela ne vous définit plus comme un Homme, mais comme une somme d’actions. L’Homme est devenu un pourvoyeur de données, de datas qui sont aujourd’hui confiées aux algorithmes. Essentiellement ceux des GAFA… Au-delà de l’identité numérique, l’image numérique est aussi devenue essentielle. Est-ce que nos vies ne sont pas aussi guidées par ce que nous voulons montrer de nous plutôt que ce que nous sommes réellement ?Ce qui caractérise nos vies aujourd’hui dans le numérique, ce ne sont pas en réalité des choix, mais des trajectoires. Nous empruntons des trajectoires sur la base de micro décisions, dont nous ne saisissons pas forcément les tenants et les aboutissants. Et l’on passe ainsi de
trajectoire en trajectoire. En mathématiques, on traduit ça avec les systèmes dynamiques. On va modéliser, anticiper les trajectoires… au milieu du système numérique global, chaque individu est une particule et chacune de nos actions dicte une myriade d’autres petites trajectoires. Sur le plan psychologique, les réseaux sociaux nous invitent clairement moins à communiquer qu’à nous exprimer. L’expression, et non l’opinion, est devenue le régime dominant. Nous n’attendons d’ailleurs que
très rarement des réseaux sociaux un échange dialogué et argumenté. On veut un like, un favori, un retweet… on émet des signaux et l’on attend que ces signaux produisent des résultats. On peut parler de « jaculation » (Lacan, ndlr) : on jette et on voit ce que cela produit. Les réseaux sociaux nous incitent toujours plus à nous désinhiber. Alors qu’à la base de la culture et de l’éducation, l’inhibition est importante. Au début des réseaux sociaux, on pensait que cela nous
permettrait de dialoguer avec l’autre, nous ouvrir à un autre monde. On sait aujourd’hui avec certitude que les réseaux sociaux renforcent les communautés affinitaires et favorisent l’entre soi. On est dans une situation que les mathématiciens appellent la tautologie, l’enfermement identitaire… l’inhibition est importante. Outre la communauté, les réseaux sociaux se substituent également de plus en plus aux médias. Et on sait que les algorithmes uniformisent aussi les informations, et nous poussent les sujets dans la continuité de ce que nous avons déjà consommé. Le divertissement est de plus en plus prégnant sur l’information, et l’information poussée vise à renforcer nos croyances et pensées. Est-ce que cela contribue également à une certaine perte d’identité ?Les médias traditionnels ont toujours joué à la fois le rôle d’informateur et de lobby d’idées. Il n’est pas nouveau de vendre du papier avec des titres racoleurs ou des sujets de divertissement. Non, ce qui est nouveau avec internet, c’est que l’on rentre dans un processus qui est hégémonique, et pousse toujours plus à l’appauvrissement de l’esprit critique, du fait de l’obsession de l’immédiateté et du temps réel. Les médias cherchent avec internet des réactions immédiates. Cette course à la réactivité nous empêche une certaine distanciation, qui nous éloigne de l’esprit critique. L’esprit critique naît justement de la possibilité de mettre en perspective, et la mise en perspective suppose une distanciation, pour juger et décrire les choses. Nous sommes donc dans un processus qui est de plus en plus racoleur et démagogique, dans une logique de formatage qui vise à forcer le consentement et l’acceptation. Vous avez aujourd’hui presque un devoir civique d’être connecté en permanence, l’assujettissement est incroyable. Ne sommes-nous finalement pas face à un paradoxe ? Nous avons l’impression que nous sommes plus libres qu’avant, car nous avons le choix pour tout, nous nous sentons plus libres de nos idées, car nous pouvons accéder facilement à toutes les informations, nous pouvons voyager beaucoup plus facilement qu’avant et pourtant, vous semblez dire que nous n’avons jamais été aussi peu libres !Oui aujourd’hui il y a un glissement des valeurs. Cela me fait penser à 1984 d’Orwell. Dans le dernier chapitre, on explique comment le pouvoir totalitaire entreprend de changer le sens des mots, car il sait combien la pensée est indissociable du langage. On ne va pas supprimer le mot « liberté » mais on
va lui imposer de ne désigner qu’une seule situation – celle où un passage est ouvert, ou bien fermé. Le passage est « libre », ou bien il ne l’est pas. Réduit à cette alternative mécanique dans cette Novlangue, le mot liberté perd toutes ses connotations historiques et culturelles : la révolution, la solidarité, le droit, l’espérance… il est neutralisé. Aujourd’hui, pour moi, on assiste à un traitement du langage qui relève de ce schéma. On appauvrit notre représentation du monde
en réduisant toujours plus la signification des mots, en refusant la polysémie sous prétexte de transparence ou pour satisfaire aux exigences de nos machines à communiquer. C’est ainsi qu’on a le sentiment d’être plus libre aujourd’hui, alors que cela est le fait d’un appauvrissement considérable des perspectives qui associaient la liberté à l’émancipation, à la résistance aux oppressions du travail, de la consommation, des dogmatismes… . Avant, les éléments de servitude
apparaissaient de manière plus flagrante, donc on se battait pour ne pas être opprimé. On est tout autant dans une situation oppressive, mais on n’en a plus l’impression et l’on consent sans le savoir à être asservi. C’est ce qui est dangereux. Alors est-on aujourd’hui plus libre qu’il y a 50 ans ? On entend dire de plus en plus que la vie privée c’est « petit bourgeois », et que l’on peut imposer, exiger des individus, une transparence totale. Supprimer la notion de vie privée en somme.
Mais si la notion de vie privée n’existe plus, alors on va perdre la notion de conscience associée à l’individu et à son intériorité, donc la notion de spiritualité ou l’approche distanciée et symbolique des choses. Si l’on réfère la responsabilité nécessaire à la morale uniquement à la société et non plus aux individus, le sens de la responsabilité individuelle n’existera plus. C’est ce qui se passe déjà avec Internet. Il est devenu difficile d’identifier réellement le
résultat de nos actions sur le web, car une action est toujours plus ou moins le résultat d’une série d’éléments qui nous débordent. La question de l’innovation et du progrès dans la santé est souvent une question qui ne se pose pas, car en tant qu’individu, on souhaite toujours que la médecine progresse pour soi-même ou pour les siens. C’est un avis très consensuel ! Pourtant, dès que l’on aborde la question du transhumanisme, on en vient à se poser des questions sur les limites des progrès de la médecine…La notion de santé va aujourd’hui au-delà de l’absence de maladie. Elle intègre également la notion de bien-vivre. Le médecin n’est plus seulement quelqu’un qui doit restaurer l’équilibre de notre organisme, mais il est celui dont on attend qu’il nous livre les clés du bien-être, ce que l’on peut appeler aussi le bonheur. Au nom de la santé ainsi élargie, on est en effet capable de tout accepter. Tout ce qui pourra contribuer à améliorer notre bien- être et notre longévité sera considéré comme désirable. C’est ainsi qu’on se comporte de plus en plus comme si l’on était des animaux soumis à leur seul instinct de conservation. Vivre, ce n’est plus pour nous que survivre indéfiniment. On veut à tout prix que nos mécanismes continuent de fonctionner et que la mécanique corporelle soit toujours parfaitement efficace. C’est pour ça que la santé est le cheval de Troie de l’innovation ! Tout est bon pourvu que cela la serve… Nous nous considérons comme des êtres vivants, et nous sommes prêts à oublier que nous sommes aussi des êtres humains. Vous allez me dire qu’être humain ça suppose être vivant, bien sûr, mais ce qui est une condition nécessaire n’est pas une condition suffisante. Il est nécessaire d’être vivant pour être humain, mais il n’est pas suffisant d’être vivant pour vivre comme un être humain. Par exemple, on nous dit que grâce à la médecine connectée, nous allons pouvoir surveiller l’évolution de notre organisme et anticiper les dégâts.
C’est la médecine prédictive… on va mettre en œuvre une médecine personnalisée, fondée sur la
collecte de milliers de données qualitatives, pour caler au niveau de notre organisme les moyens à mettre en œuvre. Personnellement, je trouve déjà inquiétant que les gens ne se demandent pas ce qui résulterait du fait de pouvoir vivre plus de 150 ans. Du fait de ne plus devoir faire attention à soi, parce que demain tout serait traité par les données de manière algorithmique. Du fait que demain la relation au médecin ne passerait plus par une relation dialoguée, mais par le
traitement statistique de datas collectées… Mais ce qui est très préoccupant, et à mon sens le comble de la déshumanisation, c’est qu’une maladie puisse ne plus être accompagnée d’une composante humaine existentielle. Tous propos recueillis par GO. Quel est l'effet principal de l'innovation ?L'un des principaux bienfaits de l'innovation est sa contribution à la croissance économique. Pour présenter les choses simplement, l'innovation peut entraîner une hausse de la productivité, autrement dit, une augmentation de la production avec les mêmes intrants.
Comment un manager favorise l'innovation et la performance ?Un cadre de travail repensé, des lieux conviviaux (malgré les contraintes sanitaires), des espaces de créativité, des horaires flexibles, du télétravail… tout ce qui peut motiver et donner du temps à des collaborateurs pour créer des projets est une initiative propice à l'innovation.
Quel est l'objectif d'une innovation ?L'innovation peut aider votre entreprise à:
transformer son modèle d'affaires pour s'adapter à un environnement en évolution. répondre aux besoins actuels mais non comblés sur le marché mettre en marché de nouvelles technologies, de nouveaux produits ou de nouveaux services. créer de tout nouveaux marchés.
Quels sont les bénéfices de l'innovation ?L'innovation vous aide à anticiper plus rapidement les changements du marché pour tirer profit des occasions qui se présentent, à agir au lieu de réagir aux bouleversements. Elle vous aide aussi à vous distinguer de la concurrence.
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