Comment savoir si bébé respire mal ?

Le syndrome de détresse respiratoire est un trouble respiratoire des nouveau-nés prématurés qui empêche l’ouverture correcte des alvéoles des poumons. Ce syndrome est dû à l’absence ou à une production insuffisante d’une substance (surfactant) qui tapisse la paroi alvéolaire.

  • Les nouveau-nés prématurés et les nouveau-nés dont la mère a présenté un diabète gestationnel sont exposés à un risque accru de développer un syndrome de détresse respiratoire.

  • Les nourrissons atteints ont de graves difficultés à respirer et peuvent présenter une coloration bleutée en raison du manque d’oxygène dans le sang.

  • Le diagnostic repose sur la présence de difficultés respiratoires, le taux d’oxygène dans le sang et les résultats d’une radiographie du thorax.

  • Si le taux d’oxygène bas dans le sang ne peut pas être amélioré avec un traitement, le syndrome peut provoquer des lésions cérébrales ou le décès.

  • Si un fœtus risque de naître prématurément, la mère reçoit des injections d’un corticoïde afin d’accélérer la production de surfactant par le fœtus.

  • De l’oxygène est administré, une ventilation en pression positive continue peut être utilisée pour que les alvéoles restent ouvertes et un respirateur peut être nécessaire si la respiration devient trop difficile pour le nouveau-né.

  • Du surfactant artificiel administré dans la trachée peut remplacer le surfactant manquant jusqu’à ce que le nouveau-né commence à produire son propre surfactant en quantité suffisante.

La détresse respiratoire est une difficulté respiratoire. Pour qu’un nouveau-né puisse respirer facilement, les alvéoles pulmonaires doivent rester ouvertes et se remplir d’air. Normalement, les poumons produisent une substance appelée surfactant. Le surfactant tapisse la surface des alvéoles, où il diminue la tension à la surface. Une faible tension de surface permet aux alvéoles de rester ouvertes tout au long du cycle respiratoire.

D’autres facteurs de risque incluent les grossesses multiples (par exemple, jumeaux, triplés ou quadruplés) et le fait d’être blanc et de sexe masculin.

Dans de rares cas, ce syndrome est provoqué par une mutation de certains gènes qui entraîne une carence en surfactant. Ce type de syndrome de détresse respiratoire génétique peut également affecter les bébés à terme.

Chez le nouveau-né atteint, les poumons sont rigides et les alvéoles tendent à s’affaisser complètement, vidant ainsi les poumons de leur air. Chez certains grands prématurés, les poumons peuvent être rigides au point de ne pas permettre la respiration après la naissance. Le plus souvent, les nouveau-nés essaient de respirer, mais la rigidité excessive des poumons provoque une détresse respiratoire sévère. Symptômes de la détresse respiratoire :

  • Respiration visiblement laborieuse et rapide

  • Rétractions (pendant la respiration rapide, traction des muscles thoraciques attachés aux côtes et en dessous des côtes)

  • Battement des narines à l’inspiration

  • Geignement à l’expiration

  • Signes de détresse respiratoire

  • Analyses de sang

  • Radiographie du thorax

  • Mises en culture du sang et parfois du liquide céphalorachidien

Le diagnostic de syndrome de détresse respiratoire repose sur les signes de détresse respiratoire, le taux d’oxygène dans le sang et la présence d’anomalies sur la radiographie du thorax.

Lorsqu’une naissance prématurée ne peut être évitée, l’obstétricien peut administrer à la mère des injections d’un corticoïde (bétaméthasone). Le corticoïde traverse le placenta et accélère la production de surfactant chez le fœtus. Dans les 48 heures suivant la première injection, les poumons du fœtus mûrissent à tel point que la probabilité de survenue du syndrome de détresse respiratoire après la naissance est bien moindre ou, dans le cas où il se développe, il est bien moins sévère.

  • Parfois, traitement par surfactant artificiel

  • Oxygène et assistance respiratoire

Après l’accouchement, les nouveau-nés moins prématurés et les nouveau-nés présentant un syndrome de détresse respiratoire léger peuvent nécessiter une oxygénothérapie seule ou de l’oxygène administré par ventilation en pression positive continue Apnée obstructive du sommeil

Comment savoir si bébé respire mal ?
(CPAP). L’oxygénothérapie est administrée à l’aide d’une canule placée dans les narines du nouveau-né. La CPAP permet au nouveau-né de respirer de manière autonome tout en recevant de l’oxygène légèrement sous pression.

Les traitements par surfactant peuvent être répétés plusieurs fois dans les premiers jours si le syndrome de détresse respiratoire est toujours présent.

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Quand s'inquiéter de la respiration de bébé ?

« Il faut voir un médecin en urgence, quand le nourrisson à une fréquence respiratoire (une inspiration + une expiration) supérieure à soixante par minute ou s'il a des difficultés à respirer, avec par exemple un battement des ailes du nez ou le thorax qui se creuse quand il respire », décrit le docteur Bertrand ...

Comment savoir si bébé respire correctement ?

S'ils sont calmes et respirent par le nez (bouche fermée) sans ronfler, cela signifie qu'ils respirent correctement. Lorsque la respiration est physiologiquement correcte (nasale), les lèvres sont fermées et la langue se déplace vers l'avant de la bouche, touchant le palais.

Comment savoir si les bronches de bébé sont prises ?

Les signes La bronchiolite débute par un simple rhume (nez bouché ou qui coule) et l'enfant tousse un peu. Puis, la toux est plus fréquente, la respiration peut devenir sifflante. L'enfant peut être gêné pour respirer et avoir du mal à manger et à dormir. Il peut avoir de la fièvre.